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17 janvier 2009

L'incroyable histoire du kyste sur ma joue gauche (1)

Tout commence dans les années 2000, lorsque Mademoisill n'était encore qu'une adolescente fraîche et naïve. Et boutonneuse. L'acné dont elle souffrait à l'époque -comme la plupart de ses camarades- n'était pas si prononcée que ça, mais elle avait néanmoins assez de boutons sur le front pour que son cousin, à l'époque un petit merdeux de 10 ans, lui demande un jour "c'est quoi toutes ses pustules ?". Mademoisill, bien qu'un peu gênée, ne s'était pas vexée et s'était contentée de lui renvoyer un "tu verras quand ce sera ton tour, moi j'en aurai plus et je rigolerai bien !".

Bref, c'était une période durant laquelle, malgré les recommandations de sa dermato, Mademoisill passait du temps devant sa glace à faire exploser toutes les "pustules" qu'elle rencontrait sur son visage.

Un jour, un bouton est apparu sur sa joue gauche. Il avait l'air normal, se confondait avec les autres qui l'entouraient. Alors Mademoisill a essayé de le percer. Il résistait le bougre ! bizarre...d'ordinaire pas un ne pouvait lui échapper. Ce gros bouton, qui ne devenait jamais blanc, est donc resté là pendant quelques mois, puis il a disparu comme il était venu.

Tout aurait pû s'achever ici. Oui mais voilà, il est revenu. Mademoisill était alors au lycée, et n'avait plus d'acné, ou du moins presque plus. Ce "bouton" se trouvait pourtant de nouveau sur sa joue, isolé cette fois-ci. Mademoisill s'est dit qu'il ne fallait mieux pas y toucher, et est donc allée le montrer à son médecin...qui lui a révélé la véritable identité de l'intru en question : il s'agissait bel et bien d'un kyste sébacé. Ouai, et alors ? Et alors il ne faut surtout pas le toucher, le tripoter ou essayer de le percer! C'est ce que son médecin lui a dit. Il lui a filé un produit aussi, le même qu'elle utilisait contre son acné à une époque. Ca a assez bien marché, le kyste (puisque tel était son nom) avait diminué. Il était toujours là, mais très discret. Son médecin lui a dit qu'à terme, il serait peut-être nécessaire de le faire enlever pour éviter qu'il ne s'infecte. Mademoisill a donc pris rendez-vous chez sa dermato. Elle devait donc y aller plusieurs mois plus tard.

Puis, tout a basculé. En effet, entre temps ledit kyste, plutôt fourbe dans son genre, s'est effectivement infecté. Mademoisill avoue, quand elle s'était rendu compte qu'il recommençait à grossir, elle y avait peut-être eu peu touché, ce qui n'avait pas arrangé les choses. En tout cas il était devenu très gros, douloureux, et presque bleu. Direction chez le médecin. Il lui a donné quelque chose contre l'infection, et lui a annoncé que, vue la taille du kyste, ce n'était plus la dermato mais le chirurgien esthétique qu'il fallait voir. Mademoisill, qui a peut-être un peu trop regardé "Angélique, marquise des anges" quand elle était petite, se voyait déjà, non pas en haut de l'affiche, mais affublée d'une balafre disgracieuse à la Geoffrey de Perac. Que nenni, lui répondit son médecin : le chirurgien qu'il allait lui recommander était très compétent, et sans conteste le meilleur de la ville. Ouf. Mademoisill prend donc rendez-vous.

Le jour du rendez-vous chez la dermato arrive. Durée de la visite : 10 minutes chrono, paiement compris. Elle me chope la joue, examine puis déclare qu'elle ne peut rien faire. Heureusement que j'avais aussi une verrue à faire brûler, parce qu'à 50 euros la consultation, ça faisait un peu cher le déplacement (ok, j'exagère, c'était peut-être 40 euros). Quelques jours plus tard, rendez-vous chez le chirurgien esthétique, qui devant l'urgence de la situation avait accepté de me voir rapidement.

Me voilà donc installée dans son bureau, qui est plus grand que la salle à manger de mes parents, avec un étalage de prothèses mammaires en silicone de toutes les tailles sous les yeux (elles étaient là en démonstration sur son bureau). Il a l'air très compétent en effet, mais quelque chose m'inquiète... il a une sorte de tic qui se manifeste par un violent soubresaut de l'épaule droite et du bras, pendant qu'il me parle et prend des notes. Pendant qu'il m'examine par contre, rien. Apparemment ça s'arrête quand il travaille, ça tombe bien (je précise que je ne suis pas totalement inconsciente, ce chirurgien est assez renommé dans la région donc j'ai supposé qu'il n'avait jamais éborgné personne). Le jour de l'opération est fixé, rendez-vous deux semaines plus tard, après les vacances de Noël.

Suite de l'aventure au prochain épisode !

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Commentaires
M
On dirait que cet article booste les visites sur mon blog, donc je me demande si je ne vais pas intégrer un ou deux kystes parmi les "profs qui m'ont donné envie d'être prof".<br /> Au passage, je ne vous raconte pas sur quoi je suis tombée quand j'ai tapé "kyste" sur google pour en vérifier l'orthographe. Je vous laisse la joie de découvrir par vous-mêmes ces fabuleuses images...beurk
E
miam une histoire de kyste... et dire qu'on aurait pu avoir droit à l'histoire "des profs qui [t'] ont donné envie d'être prof" ...à moins que ça soit sur ça l'article et que je me suis trompée?<br /> bon alors scarface ou pas?
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