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Futur Prof

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20 janvier 2016

Nouveau blog !

Je ne suis plus une "future prof" et sévis désormais là-bas  :

 

 

 

 

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18 juillet 2010

Je l'ai fait !

Ça y est, j'ai mon CAPES ! dans ma promo, nous l'avons tous eu, dont certains plutôt bien classés (pas moi) ce qui est vraiment une joie pour tout le monde car tout au long de l'année, nous avons préparé ce concours ensemble, avec beaucoup de complicité et de solidarité.

A présent vient le temps de l'angoisse, pour tout un tas de raisons : affectation connue très tardivement (aucun projet possible avant), un déménagement costaud en perspective, un mémoire à rédiger avant fin août et à soutenir avant le 15 septembre, des cours à préparer (quasi impossible pour l'instant sans connaître mes classes...)

Mais les sentiments qui l'emportent sont tout de même la joie et le soulagement !
ça y est, j'ai fini mes études !

28 mai 2010

Fonctionnaire !

J'ai (encore) sévi chez les TZR !

20 mai 2010

PUBLINET

Les résultats d'admissibilité devaient **officiellement** tomber mardi prochain.

Mais, depuis 2 jours, ils y avait des rumeurs. Le monde des lettres classiques n'est pas grand, et nos profs étaient au courant que le jury se réunissait hier. Depuis hier midi donc, la dizaine d'étudiants hyper impatients/stressés/surexcités que nous sommes passe son temps à actualiser la page d'accueil de publinet toutes des dix minutes.

Et ce matin, la (provisoire) délivrance : je suis admissible !!! je suis admissible, ainsi que tous les capessiens de ma promo !!

Autant vous dire que vu le nombre total d'admissibles en France, et le nombre de postes offerts cette année, le pourcentage est plus que favorable, donc grosse grosse pression (en gros, c'est la honte si je le loupe...)

Je passerai les oraux dans un lycée du 16e arrondissement de Paris entre fin juin et mi juillet et, si je ne trouve personne pour m'héberger, autant vous dire que la note d'hôtel va faire mal, vu le quartier ! (bon ok, c'est mes parents qui payent lol).

C'est la fêêêête !!!!!

. . .

oh put**** je stresse à moooort !!!!

25 mars 2010

Promotion

Ah oui, et sinon... je suis aussi là, maintenant :

http://tzr.chiwalou.org/

avec un premier article : De la formation des pédagogues

si c'est pas la classe :) que voulez-vous, je suis une star !

c'était dans mon TOP FIVE, quand même...

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25 mars 2010

III- FUTURE PROF : ENTRE IMPATIENCE ET INQUIÉTUDES (suite)

2) À quelle sauce allons-nous être mangés ?

 Autant dire que cette année sur fond de réformes est particulière... Et nous qui préparons le CAPES devons à la fois réfléchir à notre situation prochaine dans le cas où on réussirait le concours, et dans le cas où on le raterait. Et dans les deux cas il y a du sacré changement en perspective !

Mais que dis-je ! ça a commencé dès la fin de l’année dernière, car il fallait déjà remplir les conditions pour le passer, ce CAPES.  Maintenant, la réforme dit qu’on peut le passer dans le cadre d’un master spécifique (qui n’existe pas encore). Or j’ai eu ma licence en juin dernier…

Apparemment, les mesures transitoires autorisaient les étudiant seulement titulaires d’une licence à passer le CAPES à condition qu’ils justifient d’une inscription en master 1. MAIS&n bsp; des rumeurs circulaient, comme quoi une inscription à l’IUFM vaudrait pour une inscription en master 1 etc. nos profs nous ont plutôt conseillé de ne pas tenter le diable, et de faire un master 1 en même temps que la préparation au CAPES. C’est ce que j’ai fait.

Car il ne fallait pas seulement réfléchir aux conditions d’accès à ce concours pour cette année, mais aussi pour l’an prochain (surtout que si on regarde les statistiques, on a plus de risques de le rater que de chances de le réussir…). Donc, un master 1 permettra à coup sûr de s’inscrire à ce fameux master 2 fantôme spécial enseignement qui verra le jour à la rentrée prochaine. Et ça, je peux vous dire que jusqu’en octobre 2009, c’était extrêmement flou. Les inscriptions avaient eu lieu de juillet à septembre donc on a tout fait selon des suppositions et des hypothèses mais dans mon cas, en jouant plutôt la prudence.  Cependant, un certain nombre d’étudiants a pris le risque de ne pas s’inscrire en master 1, en comptant sur le système d’équivalence qui a été mis en place plus ou moins aléatoirement selon les facs. En gros, la fac donnera à ces étudiants un « faux master 1 » ne leur permettant que de s’inscrire en master 2 enseignement (pas recherche). Ils doivent pour cela assister aux cours de préparation au CAPES, rendre les devoirs et participer aux concours blancs. Mais il n’y a rien de clair concernant ces équivalences : seront-elles données à tout le monde (ceux qui font le vrai master ont un peu les boules, car cela demande une grosse charge de boulot supplémentaire…et si les autres obtiennent le même bénéfice « sans rien faire »…bof), les notes aux concours blancs seront-elles déterminantes ? En tout cas, il semble que la condition principale soit d’être admissible au concours (ce qui n’est déjà pas une mince affaire…).

 Maintenant, imaginons que je réussisse le CAPES cette année : je ne serai pas affectée sur 6 (ou 8 ?) heures,  avec le reste à l’IUFM (ce dernier point n’est pas forcément une mauvaise chose, à mon avis, vue la pauvreté de l’enseignement que j’y reçois cette année…) mais j’aurai directement un temps plein (18h). Là où, à mon sens, ça devient absurde, c’est que jusqu’à la Toussaint, un prof de mon établissement sera déchargé de tous ses cours pour assister aux miens (réaction n°1 : super la crédibilité devant les élèves, réaction n°2 : j’espère au moins qu’il m’aidera à préparer mes cours, parce que comme j’auraisûrement mon affectation genre le 28 août…haem). Pendant ce temps-là, qui gère les classes de ce prof-tuteur ? Un remplaçant pardi ! Alors quand on sait la merde que c’est déjà actuellement pour les remplacements….

Ensuite, vers février, je retourne à la fac pour 5 semaines de formation (c’est vrai qu’il serait temps). Pendant ce temps-là, qui gère mes élèves ? Je vous le donne en mille, un étudiant en master 2 qui prépare le CAPES, et qui a besoin d’un stage pratique. Vous imaginez un peu de nombre de gens que vont voir passer les élèves ? je trouve que c’est un total irrespect pour eux… en plus, déjà que moi je serai incompétente, on va me remplacer par quelqu’un d’encore plus incompétent, juste au moment où je commencerai à prendre mes marques…

Mon seul espoir à ce jour (à part réussir le concours, et ne pas mourir pendant la soutenance de mon mémoire, qui pour arranger les choses, aura lieu en septembre) est qu’on nous donne, pour une fois, notre affectation plus d’une semaine avant la rentrée !! Histoire que je prépare un minimum mes premiers cours…parce que vous en conviendrez, faire cours à des SEGPA, à des 4e en latin ou à des Terminales L en français, c’est pas trop la même chose… 

 

14 mars 2010

I'm still alive

 

Et oui, j'ai survécu aux épreuves écrites du CAPES !

Je reviens un peu sur ce blog qui est à l'abandon depuis plusieurs mois : j'ai fait du ménage dans mes liens, j'y ai ajouté mes dernières découvertes et j'ai retiré les blogs qui ont fermé plus ou moins officiellement.

Que dire de la fac ?

Que dire de ma préparation au CAPES ?

Que dire du sort qui m'attend si je réussis le dit CAPES ?

Vastes questions...auxquelles je vais essayer de répondre dans un ordre croissant de complexitude !

Vous aurez d'ailleurs remarqué avec justesse que tout ça me fait un beau plan en trois parties. Comment ça je suis formatée ? Vous allez me dire que vous, dans la vie réelle, vous n'organisez pas tous vos propos comme ça ?

I- LA FAC : ENTRE DESERT, DESESPOIR ET DECOUVERTES  

1) La motivation pour aller en cours me fait de plus en plus défaut

Mon emploi du temps est un vrai gruyère. Je me perds en jongleries entre rédaction du mémoire qui est à peu près au point zéro, ce qui commence à me faire flipper grave, et préparations pour les cours. C’est un cercle vicieux : comme je ne prépare pas toujours les versions pour les cours de latin ou de grec, je ne vais pas en cours le jour ou on fait la correction (surtout que le cours de version latine finit à 18h30, le temps que je rentre chez moi il est 19h, je me douche, on fait à manger, on mange, on débarasse, on zieute vite fait la télé mais en tout cas je n’ai aucune envie de travailler, et après il faut se coucher pas trop tard vu que le lendemain c’est réveil à 6h45…). Je fais l’autruche de plus en plus : comme je culpabilise et que je m’inquiète pour mon mémoire, j’hésite à aller au cours que donne mon directeur de mémoire (pour la prépa au CAPES) parce que j’ai peur qu’il me demande où j’en suis, et que je n’ai pas envie de lui répondre éternellement « nulle part » ou « j’en suis à l’introduction » :-s

Et puis sinon, la fac c’est le bordel habituel : on n’a toujours pas les résultat du 1er semestre (on a passé les partiels en décembre, quand même…) à cause d’un soi-disant « problème informatique ». Tout ça a cause de cette sombre histoire d’équivalence entre prépa CAPES et master (dont je reparlerai en III). Ils se créent des problèmes qui n’existent pas.

2) Je continue quand même à apprendre des trucs !

Il y a quand même un cours qui me plaît beaucoup et auquel j’assiste le plus possible (1- parce qu’il me plaît beaucoup, 2- parce que j’ai intérêt à la suivre correctement si je veux avoir un note potable au partiel) :  c’est la paléographie latine ! Tenez, un exemple concret de ce qu’on y fait (les documents viennent du site de l’école des Chartes)

La prof nous file des photocopies de ce style :

 Capture

Et nous il faut qu’on arrive à lire : Florentinus, Bonosus et Rufinus
     insignes monachi habentur, e quibus
     Florentinus tam misericors in egen-
     tes fuit ut vulgo pater paupe-
     rum nominatus sit

Ce qui signifie : Florentin, Bonosus et Rufin sont des moines très renommés ; parmi eux, Florentin est si charitable envers les indigents qu’on le surnomme le pèredes pauvres.

On apprend aussi combien de moutons étaient nécessaires à la fabrication d’un livre, comment ils fabriquaient le papier au Moyen-Age… et à la fin du semestre nous iront visiter les fonds anciens de la bibliothèque municipale (la plus grande France, vous n’avez qu’à chercher) pour voir autre chose que de vulgaires photocopies.

transition : mais je ne vais à la fac seulement pour valider un master 1, j'y vais aussi pour préparer mon CAPES !

II- LA PREPARATION AU CAPES : ENTRE PRESSION ET MASCARADE 

1) A la fac, les profs sont fous (mais au moins, on a de la matière !)

Je ne vous raconte pas le nombre d’heures de littérature française qu’on se farcit. « littérature générale et théorie littéraire », « histoire de la littérature », « préparation à la composition française », « préparation à l’oral de français 1 », « préparation à l’oral de français 2 ».

En langues anciennes, les cours de version sont communs aux capéssiens, aux master et aux agrégatifs. Par contre il y a en plus des cours de « préparation à l’oral » en grec et en latin. J’y allais au début de l’année mais là j’ai abandonné parce que ça ne me prépare pas du tout, à mon avis. En vrai, à l’oral, on tire au sort un plus ou moins court texte, et on a 1h (ou 1h30 je ne sais plus) pour le traduire et le commenter. Là, les profs nous filent des énormes textes sur lesquels je passe bien plus de 2h rien que pour la traduction… j’ai l’impression de gâcher un temps fou, les conditions n’ont rien à voir avec un oral et se rapprochent vraiment d’une version classique comme on en fait par ailleurs toutes les semaines dans les cours dédiés.

Par contre, maintenant que les écrits sont passés, des colles vont être mises en place. Ça me fait peur, mais il faut vraiment que je me fasse violence pour m’y inscrire parce que là, ce sont des conditions similaires à l’oral…

2) A l'IUFM, les profs sont des planqués

Il est censé nous préparer à la fameuse « épreuve sur dossier ». En vrai, c’est n’importe quoi. Les profs nous balancent de vagues photocopies (qu’ils n’ont bien souvent pas préparées, et qu’ils vont faire en début d’heure) et le but du jeu est de descendre le plus possible le dossier, sans méthodologie aucune, sans discernement. C’est imbuvable la plupart du temps. Le seul truc qui nous serait vraiment utile pour l’épreuve (connaissance des programmes, des réformes, des lois etc.) ils considèrent que c’est à nous de l’apprendre tous seuls, et à la place on est là à débattre sur la réforme orthographique de 1990 que personne n’applique bien entendu…

En plus, ils nous infantilisent au plus haut point, et il y en a qui marchent à fond ! Non mais réveillez vous les fifilles (y’a un tas de cruches à l’iufm je vous raconte pas), on s’en fout de savoir si le titre c’est un  « grand II » ou un « grand B », on s’en fout de savoir si « le livre il faut le lire en entier ? ah bon même la préface ? » gnin grr !

Et pis l’iufm nous demande de signer une feuille d’émargement A CHAQUE HEURE DE COURS. Alors que bon,  on prépare un concours, c’est un peu notre problème si on vient, non ? Et bin non, à chaque cours faut signer. Mais comme on a pas toujours que ça à faire d’aller à l’iufm (qui est à l’autre bout de la ville soit dit en passant, avec des bus qui tombent en panne tous les quatre matins), et que par exemple, des fois, on a des partiels à la fac, des fois on signe pour les autres… ouuuuu c’est malhonnête…j’irai rôtir en enfer… Des fois les profs s’en aperçoivent (ils aiment bien compter pour voir si il y a le même nombre de signatures que de présents) et on a droit à une leçon de morale. Mais eux, si ils sont absents, on n’est pas au courant, on se pointe dans la salle, on attend comme des cons pendant 30 minutes et pis on se barre… Et les boursiers, en plus de la feuille d’émargement, ils doivent aller faire signer une feuille au prof à chaque heure de cours aussi. Donc à chaque pause, ou à chaque fin d’heure, tout le monde fait la queue devant le bureau du prof pour avoir son estampille…

A côté de ça, l’iufm inonde, que dis-je, pourrit ma boîte mail. Toutes les semaines je reçois des mails donc l’objet, toujours en majuscules, est du style URGENT TRES IMPORTANT. En fait, c’est pour nous envoyer la 89e version modifiée de l’emploi du temps qui change à peu près toutes les demi-heures…

On a quand même eu droit à un truc bien vendredi : 2 jeunes profs sont venues dans notre cours pendant 2 h et nous ont parlé de leur travail, de la réforme du lycée, elles nous ont donné plein de documents hyper utiles (genre des séquences de latin, genre des progressions de cours sur une année) et elles répondaient à toutes nos questions J

transition : tout ça me donne une furieuse envie de quitter le système universitaire pour enfin, travailler vraiment ! ceci dit, nous sommes dans une quasi totale ignorance de ce qui nous attend à la rentrée prochaine...

III- FUTURE PROF : ENTRE IMPATIENCE ET INQUIÉTUDES

1) Je me vois déjà prof

Déjà, je pense que le titre de mon blog peut en témoigner. Au fil des dernières années, je me suis rendue compte que j’avais vraiment envie de faire ce métier (pas comme un gros paquet de lettres modernes qui ont l’air de ne pas savoir ce qu’elles font là, et qui kiffent la linguistique parce que tout le monde voit qu’elles sont de super bonnes élèves quand elles répondent bien aux questions dont elles ont appris par cœur les réponses). Je passe ma vie sur les blogs de profs, sur les forums de profs, je tends l’oreille dès qu’on parle de profs dans les médias… je commence à réfléchir à l’organisation de mes futurs cours, à la façon dont je parlerai à mes élèves. Je cherche déjà des DVD à leur montrer et ma conception  de l’enseignement et de la pégagogie est de plus en plus affirmée et assumée. Je sais ce que ne ferai jamais, j’ai plein d’idées sur ce que j’aimerais faire…  

Je regrette de n’avoir pas pu pratiquer un peu avant d’être lancée d’un coup dans l’éducation nationale… si je n’avais pas eu le master en même temps, j’aurais accepté de faire les remplacements proposés par le rectorat…

2) A quelle sauce allons-nous être mangés ?

Ce paragraphe revêt encore plusieurs aspects… je pense que je le traiterai dans une prochaine note. (au sommaire : équivalences fac/iufm, réforme du concours, nouvelle année et stage etc.)

 

8 décembre 2009

Marathon

Au moment où j'écris, je suis installée dans une des bibliothèques de ma fac.

J'ai envoyé il y a quelques jours le plan détaillé de mon mémoire à mes deux directeurs de recherche qui l'attendaient "avec impatience". Je n'ai pas encore eu de réponse de leur part, et je vais voir ma messagerie toutes les fois que j'en ai l'occasion car j'ai hâte d'avoir leur avis sur mon travail.

Soit dit en passant j'ai eu un peu de mal à m'y mettre, à ce mémoire, mais maintenant je suis lancée, je trouve plein d'axes de réflexion et j'emmène même mon pc dans mon lit pour "travailler" encore dessus devant la télé !

A part ça tout vas bien, j'ai reçu une convocation pour les partiels de master 1, et l'oral d'anglais tombe en même temps que le concours blanc de grec. Oui oui c'est normal, c'est la fac. Le bureau qui s'occupe des masters est absolument incapable de communiquer avec celui qui s'occupe des concours. Faut dire qu'il y a au moins 2 couloirs et 1 étage qui les séparent...

Ceci dit, ça a beau ne pas nous étonner, nous on ne peut pas se permettre de louper l'un des deux. Etant donné que l'oral d'anglais est "officiel" (convocation à telle heure, dans telle salle, note comptant pour le master) et que le concours blanc de grec est plutôt informel (date décidée "entre nous", note ne comptant pas vraiment, sauf pour d'hypothétiques équivalences pour ceux qui ne sont pas inscrits en master...), nous avons contacté la prof de grec pour voir si on pouvait s'arranger et changer la date.

Réponse : le grec est plus important que l'anglais quand on prépare le capes de lettres classiques, arrangez-vous avec la prof pour déplacer cet oral. 

Oui mais voilà, la prof,on ne l'a jamais vue de notre vie parce qu'on est "dispensés d'assiduité". Et à l'administration, je sens qu'ils vont nous voir arriver avec nos gros sabots et notre volonté de chambouler les dates prévues, même pas une semaine à l'avance...Surtout que la prof d'anglais, j'imagine que ce ne doit pas être évident de changer son programme alors qu'elle doit gérer des étudiants venant de divers départements de la fac, et faire passer des oraux individuels... alors qu'en grec on est tous en lettres classiques (logique) et l'épreuve dure 4 heures. point. tous dans une même salle en même temps...

Une chose est sûre, on ne peut pas se dédoubler, donc il va falloir que l'un des deux partis s'adapte. 

Et en plus, le secrétariat n'est ouvert que 2h par jour. Et pas le vendredi.

1 décembre 2009

C2i

Ca y est, j'ai le C2i !

Je l'ai passé en juin...je viens d'avoir les résultats (c'est la fac, pas de quoi s'inquiéter). Je me verrai, soit disant, délivrer un certificat. Je l'aurai peut-être d'ici février ou mars ?

En tout cas, je n'avais passé absolument aucune formation, je m'étais contentée de répondre avec le plus de logique possible au QCM qui constituait la première partie de l'examen, et j'avoue m'être plutôt bien sortie de la 2e partie qui consistait en l'élaboration de divers documents word, excel et power point.

Je ne sais même pas si le C2i me sera d'une quelconque utilité, mais je l'ai, et c'est toujours ça de pris !

25 novembre 2009

IUFM > sophistes !

 

IUFM

moi aussi il est beau mon iufm, hein Zzaz ?

 

Je crois que ce qui m’énerve le plus à l’IUFM, c’est que je les trouve profondément malhonnêtes. Bon pas tous. Vu qu’on change de prof toutes les semaines, c’est quand même très aléatoire. Mais quasiment à chaque fois qu’on a un cours, on nous assomme à coup de « nous sommes tous d’accord pour dire que… », « tous le monde sait bien que… » etc. Et ils sont où tes arguments ? C’est ça ou alors ils nous donnent des chiffres et des statistiques sortis d’on ne sait où, et interprétés d’une façon pour la moins douteuse.

 

Lundi dernier, nous avons eu droit à une journée complète à l’IUFM : « connaissance du système éducatif ». Tout un programme. Le matin, conférences : « l’échec scolaire » et « la laïcité », respectivement menées par une psychologue et une philosophe. L’après-midi, TD sur la laïcité, en continuité de la conférence du matin, et assuré par un prof de sciences de l’éducation.

 

Je vous parlerai ici de la première conférence, celle sur l’échec scolaire, mais qui s’est rapidement transformée en conférence sur le redoublement. Contre le redoublement devrais-je dire. En fait, le redoublement est une cause d’échec scolaire. Alors je veux bien admettre que chez certains élèves, le redoublement peut être vécu comme un échec et peut les braquer encore plus contre le système scolaire. OK, admettons. Mais ce n’est même pas qu’on nous a dit !

 

Pour revenir à ce que je disais au début, ce que j’ai trouvé malhonnête, c’est que, à mon sens, tout était présenté à l’envers.

 

Pour nous prouver que le redoublement était facteur d’échec, nous avons eu droit à moult tableaux, histogrammes et statistiques. Par exemple, si on fait redoubler un gamin en CP, il a moins de chances que les autres d’avoir son bac. Bin oui, c’est les chiffres qui le disent ! Alors déjà ça m’énerve toujours quand on présente le fait de la pas avoir son bac et d’aller en CAP comme un échec scolaire mais surtout, le redoublement n’est pas la cause ! pour moi ça fait plutôt partie des conséquences et pas l’inverse ! Surtout que dans ce cas précis, si un gamin redouble son CP (mises à part toutes sortes de problèmes physiques et mentaux, de dyslexie ou autres drames familiaux) c’est que déjà il y a un problème de suivi dans sa famille, et que ça ne s’arrangera pas entre le primaire et le lycée.

 

Est ensuite venue la comparaison avec d’autres pays. La France a x% de redoublements par an. Mettons 10 (je dis ça au pifomètre, je n’ai pas noté). Et bien figurez vous que nous tendons plus à nous rapprocher sur ce point du Gabon et du Rwanda qui en ont mettons 45%. Alors qu’en Finlande il y en a 0%. Preuve supplémentaire que le redoublement est cause d’échec, au Rwanda il n’y a que très peu de gens qui font des études supérieures. Alors qu’en Finlande…

 

A aucun moment la formatrice ne nous a expliqué que dans les pays nordiques, le redoublement n’existe pas parce que c’est une notion qui n’existe pas ! Il n’ont pas des classes de niveaux comme chez nous. Enfin bref je ne m’étendrai pas sur le sujet parce que je ne m’y connais pas assez, mais en tout cas, on ne peut pas comparer sur un point précis des pays dont le système est totalement différent !

                                                      

Et bien sûr, petit tableau chronologique, où on voit clairement que le nombre de redoublements en France baisse sensiblement de décennie en décennie depuis 1960. Preuve évidente, selon la formatrice « qu’on s’est bien rendu compte que c’était parfaitement inefficace ». Heu…pardon, je croyais que c’était parce que l’Etat n’avait plus assez de fric…d’ailleurs la formatrice nous l’a quand même glissé rapidement « faire redoubler, ça coûte cher ». 

 

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