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25 novembre 2009

IUFM > sophistes !

 

IUFM

moi aussi il est beau mon iufm, hein Zzaz ?

 

Je crois que ce qui m’énerve le plus à l’IUFM, c’est que je les trouve profondément malhonnêtes. Bon pas tous. Vu qu’on change de prof toutes les semaines, c’est quand même très aléatoire. Mais quasiment à chaque fois qu’on a un cours, on nous assomme à coup de « nous sommes tous d’accord pour dire que… », « tous le monde sait bien que… » etc. Et ils sont où tes arguments ? C’est ça ou alors ils nous donnent des chiffres et des statistiques sortis d’on ne sait où, et interprétés d’une façon pour la moins douteuse.

 

Lundi dernier, nous avons eu droit à une journée complète à l’IUFM : « connaissance du système éducatif ». Tout un programme. Le matin, conférences : « l’échec scolaire » et « la laïcité », respectivement menées par une psychologue et une philosophe. L’après-midi, TD sur la laïcité, en continuité de la conférence du matin, et assuré par un prof de sciences de l’éducation.

 

Je vous parlerai ici de la première conférence, celle sur l’échec scolaire, mais qui s’est rapidement transformée en conférence sur le redoublement. Contre le redoublement devrais-je dire. En fait, le redoublement est une cause d’échec scolaire. Alors je veux bien admettre que chez certains élèves, le redoublement peut être vécu comme un échec et peut les braquer encore plus contre le système scolaire. OK, admettons. Mais ce n’est même pas qu’on nous a dit !

 

Pour revenir à ce que je disais au début, ce que j’ai trouvé malhonnête, c’est que, à mon sens, tout était présenté à l’envers.

 

Pour nous prouver que le redoublement était facteur d’échec, nous avons eu droit à moult tableaux, histogrammes et statistiques. Par exemple, si on fait redoubler un gamin en CP, il a moins de chances que les autres d’avoir son bac. Bin oui, c’est les chiffres qui le disent ! Alors déjà ça m’énerve toujours quand on présente le fait de la pas avoir son bac et d’aller en CAP comme un échec scolaire mais surtout, le redoublement n’est pas la cause ! pour moi ça fait plutôt partie des conséquences et pas l’inverse ! Surtout que dans ce cas précis, si un gamin redouble son CP (mises à part toutes sortes de problèmes physiques et mentaux, de dyslexie ou autres drames familiaux) c’est que déjà il y a un problème de suivi dans sa famille, et que ça ne s’arrangera pas entre le primaire et le lycée.

 

Est ensuite venue la comparaison avec d’autres pays. La France a x% de redoublements par an. Mettons 10 (je dis ça au pifomètre, je n’ai pas noté). Et bien figurez vous que nous tendons plus à nous rapprocher sur ce point du Gabon et du Rwanda qui en ont mettons 45%. Alors qu’en Finlande il y en a 0%. Preuve supplémentaire que le redoublement est cause d’échec, au Rwanda il n’y a que très peu de gens qui font des études supérieures. Alors qu’en Finlande…

 

A aucun moment la formatrice ne nous a expliqué que dans les pays nordiques, le redoublement n’existe pas parce que c’est une notion qui n’existe pas ! Il n’ont pas des classes de niveaux comme chez nous. Enfin bref je ne m’étendrai pas sur le sujet parce que je ne m’y connais pas assez, mais en tout cas, on ne peut pas comparer sur un point précis des pays dont le système est totalement différent !

                                                      

Et bien sûr, petit tableau chronologique, où on voit clairement que le nombre de redoublements en France baisse sensiblement de décennie en décennie depuis 1960. Preuve évidente, selon la formatrice « qu’on s’est bien rendu compte que c’était parfaitement inefficace ». Heu…pardon, je croyais que c’était parce que l’Etat n’avait plus assez de fric…d’ailleurs la formatrice nous l’a quand même glissé rapidement « faire redoubler, ça coûte cher ». 

 

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23 novembre 2009

Overbookée

Et dire qu'à l'époque où j'étais en hypokhâgne je disais "je ferai une khâgne, et je cuberai"

à l'époque où j'étais en khâgne je disais "vivement que je sois à la fac, je me la coulerai douce et je passerai l'agreg la même année que le capes"

quand je suis rentrée en licence je me suis dit "mon dieu en fait c'est hyper dur, l'ancien français c'est une arnaque totale, on m'avait pas prévenue !"

maintenant je me dit que si cette réforme ne m'avait pas concernée, je n'aurai jamais fait de master mais je me serais contentée de passer mon capes.

je suis bien loin du niveau de l'agrégation. j'ai même très peur de ne pas avoir mon capes, quand je vois des copines qui l'ont loupé l'an dernier alors qu'elles n'ont pas l'air nulles du tout !

 

Je n'ai aucune inquiétude quant à mes capacités à enseigner (je parle du strict contenu disciplinaire, et de mes supposées "compétences" pédagogiques).

Par contre, je m'inquiète pour le concours en lui-même. En fait, le latin et le grec à l'écrit me m'inquiètent pas, mais la composition française, oh que oui ! A l'oral, on tire au sort entre latin et grec, et bien sûr, comme tout le monde, je prierai pour ne pas tomber sur le grec...

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