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12 janvier 2009

Livre de Noel (2) : La légende du Graal

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un autre de mes cadeaux de Noël : un livre, une anthologie pour être plus précise, au sujet de la quête du Graal.

avertissement : vous allez devoir subir une longue disgression, accrochez-vous.

Petit flash back. Si mon premier blog, celui que j'avais créé en Seconde, existait toujours, vous auriez pu y lire ma passion pour Barjavel. A l'époque, après avoir lu par hasard Les chemins de Katmandou (qu'on m'avait offert), puis Tarendol et La Nuit des Temps (les 2 seuls au CDI du lycée), je me suis déclarée officiellement fan de Barjavel. J'avais 15-16 ans, âge auquel on ne connait pas de mesure dans nos passions (dans un prochain épisode : ma passion pour Daniel Balavoine). La mienne était modeste. Il n'empêche que chaque mois, quand mes parents me donnaient de l'argent de poche, je courais à la Fnac pour compléter ma collection. Un jour, à Noël, mes grand-parents qui étaient bien renseignés, m'ont offert tous les titres qui me manquaient. J'ai découvert L'enchanteur.

enchanteur

Je l'ai lu plusieurs fois, j'ai photocopié certains passages pour les afficher à côté de mon bureau, à l'internat. Quand je les retrouve aujourd'hui, je trouve ça cul-cul la praline à souhait. Ce ne sont plus les passages "poético-érotico-romantiques" qui me plaisent, mais plutôt tout ce qui rattache ce roman à la tradition littéraire. A l'époque, je ne savais pas dans quelle mesure Barjavel avait romancé la "vraie" histoire.

Quand la série Kaamelott est arrivée sur nos écrans, j'ai tout de suite accroché (les premières saisons du moins). C'est un univers qui me plait beaucoup. Je ne connaissais pourtant pas encore les textes médiévaux. Depuis cette année, j'étudie la littérature du Moyen-Age à la fac. J'ai lu le Chevalier de la Charrette (Lancelot) et Le Chevalier au Lion (Yvain) de Chrétien de Troyes. Je me suis alors rendue compte qu'il y avait de multiples niveaux d'humour dans cette série, et il me semble qu'Alexandre Astier et son équipe doivent avoir une bonne maîtrise de la légende originale et de l'imaginaire médiéval. J'ai relu L'Enchanteur, et j'ai trouvé des passages directement repris des textes de Chrétien de Troyes. La même histoire, mise en langage moderne !

kaamelott

charrette lion

    J'aime beaucoup étudier le Moyen-Age, la littérature, la religion... cette incroyable cohabitation du réel et du merveilleux, cet incroyable goût pour tout ce qui est symbolique etc.

Le Père Noël a du, une fois encore, inspirer mes grand-parents puisque j'ai trouvé sous le sapin cet ouvrage :

graal

La légende du Graal dans les littératures européennes, anthologie commentée.

Je suis plongée dedans depuis quelques jours, et je le trouve très bien ! A la fois agréable à lire, bien organisé et très, très complet. Après une introduction générale costaud, dans laquelle nous sont présentés le résumé de l'oeuvre de Chrétien de Troyes et les résumés des diverses oeuvres européennes qui ont suivi, cet ouvrage nous propose d'abondants extraits traduits depuis toutes les langues de l'Europe médiévale, parcourant tout le Moyen-Age et débordant jusqu'à l'époque contemporaine. Allez, je vous offre un extrait de la préface de Michel Zink :

"Le Graal a fasciné l'Europe entière depuis le XIIe siècle jusqu'à nos jours. Découvrir la nature et les raisons de cette fascination, c'est se lancer dans une autre quête du Graal, celle du Graal tel qu'il existe. Il existe donc ? Oui, comme objet poétique. la quête du Graal, c'est l'enquête sur les poèmes et les romans qui nous le font connaître et qui nous en livrent, de façon voilée, le sens. L'archéologie du Graal ne consiste pas à courir le monde et a creuser le sol, à la manière d'Indiana Jones, pour y trouver une coupe dotée de pouvoirs magiques, prétextes à effets spéciaux, mais à exploiter les strates des textes et parfois, à travers eux, celles des mythes dont ils gardent la trace."

Que du bonheur :-)

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12 janvier 2009

Un cheval... des chevals

Dans la série "les gens ne savent pas parler français, surtout à la télé", un nouvel épisode.

Hier, Question Maison, sur France 5 (pour ne pas citer l'émission). Le présentateur dit à la maîtresse de maison qui lui fait visiter sa demeure : "oh, alors c'est vous qui avez tout dessiné blabla, c'est vraiment un beau travail". L'autre répond "oui, c'est vrai, c'est le plus beau des travails". Et le présentateur en remet une couche "oui, le plus beau des travails."

NO COMMENT

Ca arrive de faire des fautes, que la langue fourche, mais là, dans la mesure où c'est une émission enregistrée, où les échanges ont très certainement été préparés, cela me choque qu'on laisse une bétise pareille passer à l'antenne, alors qu'il suffisait de retourner la scène ou de couper au montage.

8 janvier 2009

Froid dehors, froid à la fac, froid chez moi

Deux corollaires du fait qu'on se caille les miches :

1- on a envie de faire pipi plus souvent (désolé, mais c'est vrai !)

2- on glande rien quand on est chez soi (d'ailleurs dans mon cas ça marche aussi quand il fait chaud)

Illustration :

Ce matin, partiel de littérature, à 8h. Ca veut dire qu'il faut, pour bien faire, y être à 7h45 (le temps qu'on nous distribue les copies, qu'on les remplisse, qu'on plie le coin et qu'on le colle avec notre précieuse salive, le temps qu'on signe la feuille de présence pendant que le prof vérifie sur notre carte d'étudiant que c'est bien nous. D'ailleurs la photo date du mois de juillet, jsé pas comment il peut me reconnaître avec mes douze pull et mes cinq écharpes aujourd'hui). Ca veut dire qu'il faut se lever à 6h45 (ouille), et sortir pour aller prendre le tram alors qu'il fait nuit. Première rencontre avec le froid, mais j'ai pris mes précautions héhé (cf corollaire n°1), d'autant plus que 4h de dissert, ça peut être fatal pour une vessie.

J'arrive à la fac : j'ai bien fait de prévoir un peu d'avance, parce que dans l'amphi, ils nous ont tout chamboulé les numéros de places. Lundi j'étais à la place 22, je l'avais trouvée du premier coup, nikel. Aujourd'hui, j'étais à la place 39. Je me dirige vers un rang, la première place est notée 18, puis 17,16 etc. c'est pas là. Rang de derrière, place 36, ah je ne dois pas être loin ! ah bin si en fait, après 36 il y a 35, 34 etc. Rang suivant, place 53. Alors là faudra qu'on m'explique la logique. En fait ma place était à l'autre bout de l'amphi. Ok je m'installe.

Tirage au sort des sujets, entre Moyen-Age, 17e et 18e. Pitié pas 17e j'aime pas Racine j'ai pas lu Andromaque pitié pitié.

La main innocente d'une fille au premier rang. Tous les profs, CM + TD réunis sont là, retiennent leur souffle et prient très certainement pour ne pas avoir 200 copies supplémentaires à corriger. C'est le 17e qui tombe. Et merde.

Histoire de bien nous foutre les boules, ils nous filent une feuille avec les 3 sujets potentiels. Au lieu d'avoir une question sur "l'instant où l'homme devient réellement tragique blablabla", j'aurais pu avoir une question sur l'amour courtois dans les romans de Chrétien de Troyes, ou sur la solitude de Rousseau dans ses Rêveries.

10h. Ca y est j'ai envie de faire pipi. Conséquence logique de : un grand café + un grand jus d'orange + un amphi sous-chauffé (tout le monde compose en ayant gardé son manteau, vachement pratique). Je me retiens. Il faudrait que je fasse lever tous les étudiants de la rangée de leur strapontin, et que je trouve les toilettes. Je sais même pas où elles sont dans cette partie de la fac. Sûrement dehors. Et sûrement dégeu. Avec un manteau et une écharpe qui traînent vaut mieux pas prendre de risques. Alors je me retiens, plus que 2h à tenir.

11h30 y'en a marre jme casse. Il faut encore que je remplisse leur feuille pour dire que j'ai rendu ma copie. Jme trompe et je coche la case du mec avant moi dans l'ordre alphabétique. Tant pis, ça lui fera du boulot en moins.

Liberté ! 4 minutes d'attente pour le tram, en trépignant, en me balançant d'une jambe sur l'autre. J'ai froid ET j'ai envie de faire pipi ! 3 minutes de marche jusqu'à chez moi.

Je me coince le pouce dans la porte d'entrée de mon immeuble qui était mal fermée, mais j'ai les mains tellement gelées que je ne sens rien. L'envie se fait de plus en plus pressante. Vous avez remarqué, on est capable de se retenir pendant des heures, et quand on sait qu'on va bientôt arriver d'un seul coup on a encore plus envie !

J'enlève mon manteau, mon écharpe, mon gilet, mes mitaines, mes bottes et ouf ! enfin !

A l'heure qu'il est,je suis affalée sur une chauffeuse, collée au radiateur, avec un gros pull, un poncho, des mitaines qui me donnent l'air d'une clocharde, le pc sur les genoux qui chauffe un peu, un paquet de céréales au chocolat à côté de moi... et je glaaaaande !

7 janvier 2009

Proust et Mac Donald (article NON SPONSORISE)

   Depuis plus d'un an déjà, je vis en ville, loin de chez moi, pour mes études. Aujourd'hui, comme à chaque fois que les vacances s'achèvent, la perspective d'un long et pénible trajet en voiture se profile, ajoutant à mon humeur triste une profonde lassitude. Comme nous étions en route, et comme il nous restait encore près de 100 kilomètres à parcourir, le conducteur de la voiture, apercevant au loin l'enseigne jaune si reconnaissable, me proposa de s'arrêter pour prendre un cheesburger. Je refusai d'abord, à la fois pressée d'en finir avec ce voyage et pensant à ma ligne et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Il s'engagea sur la voie du McDrive, et passa la commande à travers l'interphone crachotant.

Un employé nous tendit enfin un sac, avec à l'intérieur ces petits sandwichs ronds enveloppés dans un papier gras. Et bientôt, machinalement, accablée par les heures de route, je mordis dans mon cheesburger, après l'avoir doucement sorti de son emballage, auquel le fromage fondu le tenait collé.

Mais à l'instant même où la bouchée chaude et tendre toucha mon palais, je tressaillis, attentive à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahie, isolé, sans la notion de sa cause. Il m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse : ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingente, mortelle. D'où avait pu me venir cette puissante joie ?

Je sentais qu'elle était liée au goût du cheesburger, dont le pain moelleux à l'extérieur et si délicatement grillé à l'intérieur révélait sa saveur légèrement sucrée après quelques bouchées. La sauce tomate se mêlait au fromage fondu, ce qui provoquait une sensation troublante, l'acidité de l'une s'accordant parfaitement avec la douceur de l'autre. Lorsque l'on mord dans un tel sandwich, les dents rencontrent successivement des couches fondantes et croquantes. Finalement, une rondelle de cornichon, ce cornichon si particulier que je n'ai jamais rencontré qu'ici, cède avant d'offrir à notre gourmandise toute la générosité de la viande encore à peine chaude.

La joie que me provoquait ce cheesburger était donc liée à son goût unique, mais pas seulement. En effet, la petite fille que j'étais encore il n'y a pas si longtemps connaissait déjà ce goût, et c'était son plaisir à elle qui s'exprimait à ce moment-là. A Mac Donald je savourais alors l'excitation de pouvoir manger avec les doigts sans me faire gronder, ce sentiment de faire quelque chose d'exceptionnel, un peu interdit, en compagnie des parents complices. Tout à coup des moment familiaux resurgissaient dans mon esprit : ces jours de Noël où on allait à MacDo après avoir vu, au cinéma, le traditionnel dessin-animé de Walt Disney. Ce cheesburger, c'était exactement le même que dans le Happy Meal de mon enfance.

6 janvier 2009

Neige au collège

Alors que j'étais encore au collège, dans ma jeunesse... c'est à dire en 2003 (en 3e), il a un jour neigé très très fort.

Ca a commencé en cours d'anglais, je m'en souviens très bien. C'était un cours toujours extrêmement agité, le prof n'ayant absolument aucune pédagogie ni aucune autorité. Il était, je dois dire assez naïf (je crois qu'il vivait encore chez ses parents à 45 ans), et tout le monde, élèves et professeurs, ne pouvaient s'empêcher de le taquiner (peut-être l'objet d'un prochain article, avec pour principal acteur, un faux tampon hygiénique). Bref. Durant son "cours", tout le monde a pu remarquer que la neige commençait à tomber à gros flocons dans la cour de récré. Il devrait être à peu près 16h. La neige a pour effet de dissiper les collégiens, elle distille parmi eux un sentiment d'euphorie difficilement compatible avec la concentration nécessaire pour suivre un cours !

A l'heure de la récré, les élèves (y compris moi, vous l'aurez compris) se sont bien amusés à se lancer des boules de neige et à se rouler par terre. Il y avait cette année-là un nouveau principal. Les années précédentes, ceci aurait été totalement impossible car son prédecesseur était du genre...plutôt sévère (euphémisme). L'euphorie était telle parmi les élèves, la neige continuant de tomber, qu'ils en étaient même à supposer que les cars scolaires ne passeraient pas le lendemain, et que les cours seraient donc annulés !

L'heure suivante, la dernière de la journée, était un cours de français avec notre prof principale. L'ambiance de classe était géniale cette année là, il y avait une réelle complicité entre les élèves et même avec les professeurs. Nous étions une "bonne classe" (comprenez : latinistes + germanistes), les profs nous aimaient bien. Mais là, en nous voyant tout excités, tout pleins de gadoue, la prof nous a engueulés, elle nous croyait moins gamins que ça... mais nous en s'en foutaient pas mal, tellement on s'étaient marrés. Durant ce cours là, on a bien bossé, comme d'habitude, et on n'a pas eu l'occasion de regarder par les fenêtres...

Lorsque nous sommes sortis de cours, et descendus dans le hall, c'était la cohue, le désordre total. Cause : les cars scolaires n'avaient pas pu passer, déjà ! La neige tombait, et la nuit aussi (17h en plein hiver). La CPE et les pionnes essayaient tant bien que mal de rassembler les élèves qui s'éparpillaient partout. Un groupe de "rebelles", du genre de ceux qui fumaient déjà, qui pétaradaient en mobilette et qui se faisaient coller par les profs, sortirent en douce du collège pour aller traîner dans le village. Moi je suis rentrée chez moi (j'habitais à côté), accompagnée d'un copain qui prenait le même chemin. Dans notre petit chemin sous les arbres, des blocs de neige faisaient ployer les branches, menaçant de tomber.

Avec ma soeur, nous étions en train de batifoler dans le jardin, de fabriquer un bonhomme de neige géant, quand le téléphone sonna : c'était la mère d'une copine, habitant à 20 kilomètres de là. Le collège l'avait appelée, ses 2 filles étaient bloquées au collège et elle était inquiète. Elle demandait à ma mère si elle pouvait les récupérer et les héberger pour la nuit. Nous voilà donc en route (ma mère, ma soeur et moi), après-ski aux pieds. Arrivées au collège, nous nous sommes rendues compte que c'était le bordel intégral. Le principal déambulait tandis que les élèves chahutaient dehors. Des parents arrivaient pour récupérer leurs gamins, après avoir bravé les routes enneigées, et on leur refourgait par la même occasion toute une fournée de voisins à rammener aussi. D'autres se voyaient annoncer que leur enfant était déjà parti avec un autre parent (la CPE, débordée, ne téléphonait pas à tout le monde). Nous on retrouve nos copines, et on retourne à la maison.

Deuxième coup de fil : le père d'une autre copine appelle pour demander qu'on héberge sa fille. Rebelotte, direction le collège. Là, la CPE nous attrape "vous emmenez Manon ? Alizée c'est ta copine aussi ? vous pouvez la prendre aussi ?" Ma mère a bien sûr accepté à la seule condition qu'on prévienne d'abord ses parents !

Mon père était resté bloqué à son travail (il est fonctionnaire dans un service qui commence par D et qui finit par E), ma mère s'est donc retrouvée toute seule avec 6 gamines de 12 à 15 ans. Nous on étaient heureuses ! il a fallu mettre des matelas dans nos chambres, on a sorti une pizza surgelée et on s'est fait une cassette VHS (et oui, à l'époque c'était ça).

Finalement, le collège a réussi à caser tout le monde, évitant l'organisation d'une nuit au gymnase. Nous élèves, on a trouvé cette soirée formidable, mais les parents moins...

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6 janvier 2009

Partiels de janvier : deuxième épisode

L'après-midi : oral de latin. Nous avons étudié une oeuvre durant l'année, et nous devions de notre côté en lire 2 autres. L'épreuve se déroule de la façon suivante : on arrive, le prof nous fait tirer un sujet. C'est un extrait étudié en classe. Nous avons 1/2 de préparation (pendant que l'élève précédent passe), pour traduire et commenter le passage. Ensuite nous avons 1/2 pour passer devant le prof, qui nous pose des questions sur notre traduction, notre commentaire, et sur les 2 autres oeuvres.

Mon tour vient. Je pioche un sujet, et me dirige vers le fond de la salle pour le préparer (on a droit au dictionnaire, gentil le prof !). J'entends la fille avant moi traduire le texte en 5 minutes, sans aucune hésitation, puis développer un commentaire complet (intro, parties, sous parties, conclusion). Ma 1/2 heure de prépa s'achève, j'ai à peine eu le temps de traduire mon texte (1 ou 2 phrases m'ont perturbée) et de poser quelques grandes idées pour le commentaire !

Je m'installe en face du prof, qui va et vient, le téléphone à l'oreille : la fille qui passe après moi ne s'est pas encore présentée. Sachant que je n'étais que la 2e de la liste, son absence/retard va décaler tout le monde !

Je demande : " - je lis le texte en entier ?

le prof : - normalement vous devez d'abord faire une rapide introduction du passage avant de traduire

moi : - ah ? bin heu c'est parti "alors ce passage est le chapitre XXI, c'est à dire plutôt vers le début, mais pas trop, un peu vers le milieu... on voit machin qui parle avec bidule pour la dernière fois" (bon, en vrai c'était mieux quand même rassurez-vous ! mais c'est toujours l'impression de j'ai quand j'improvise !)

J'enchaîne sur ma traduction. C'est la première partie qui m'a posé problème, mais je dois bien dire quelque chose ! Donc je propose certaines phrases tout en sachant pertinemment que c'est faux ! y'a rien de pire, croyez-moi. A part peut-être ne pas être capable de traduire le moindre mot, et rester sans rien dire pendant que le prof vous regarde, impassible (prépa quand tu nous tient !)

Petit intermède, la fille d'après arrive en retard de 20 minutes, elle vient tirer son sujet. Deuxième partie de ma traduction, là tout va bien. J'expose mes quelques idées de commentaire, puisle prof reprend ma traduction, me faisant trouver pourquoi j'ai trébuché sur certains passages.

Vient enfin LA question sur l'autre oeuvre (que je n'ai pas lue, mais seulement survolée, et dont j'ai trouvé quelques commentaires sur internet).

le prof  - " avez-vous trouvé que blablabla, ou plutôt que l'auteur donne son sentiment personnel ?

moi - ah !! bin il donne son sentiment personnel !

le prof - pourquoi ?

moi - on voit bien, dans le langage qu'il emploie, blablabla, un avis fortement négatif

le prof - oui, c'est vrai, mais vous êtes sure que c'est comme ça dans toute l'oeuvre ? nous n'avez pas quelques passages en tête qui se démarquent ?

moi - heu, non, j'avoue que ça ne me revient pas... (comment je vais m'en sortir bordel)

le prof me "rappelle" ces extraits en questions avant de m'interroger une dernière fois : "vous avez repéré des phrases qui sont devenues des citations très célèbres ?"

moi (remerciant le dieu wikipedia qui m'avait justement donné toutes ces citations) - oui, y'a truc, et bidule, et aussi machin, repris d'ailleurs par Rousseau..." C'est bon, ça passe ? pitié monsieur donnez moi au moins la moyenne !!

Conclusion : j'ai l'impression d'avoir complètement foiré, mais comme le prof est très gentil, je n'arrive pas à savoir si il considère mon oral satisfaisant ou pas...

6 janvier 2009

Partiels de janvier : premier épisode

Ca commençait fort : jour de la rentrée, 4 jours à peine après le réveillon de la St-Sylvestre, 2 partiels (et pas des plus faciles)

Le matin, épreuve de langue médiévale ou phonétique historique si vous préférez. C'est LA matière horrible par excellence. Dans l'absolu je trouve ça très intéressant, mais venant de prépa, je n'en avais jamais fait avant cette année. Et ça, ça fait partie des choses qu'on ne vous dit pas quand vous allez en prépa (où tout est bien mieux qu'à la fac biiiien sûr...). Donc, en 1 semestre, nous malheureux ex-prépa, après avoir souffert pendant 2 ans, on a dû rattraper tout le programme de la 2e année + apprendre celui de la 3e année. Super. Pendant 1 semestre j'ai vu le prof écrire des symboles bizarres au tableau, des lettres avec des petits chapeaux à l'endroit, à l'envers, des petit points, des petits ronds etc. Notre principale occupation était, durant ces cours, de recopier à toute vitesse les "non-explications" du prof qui ressemblaient à "le R apico-alvéolaire devient post dorso-vélaire" ou "chute de la prétonique interne, sauf les A qui deviennent des E centraux"...

Hier donc, c'était cette épreuve. Le côté sympa du prof, c'est qu'il a posé 4 questions, chacune notée sur 5, même les 2 plus faciles. Les matières de la mineure se compensant pour la moyenne générale, j'avais calculé que dans le pire des cas, il fallait que j'aie 6/20 à cette épreuve.

Première question = accentuer des mots et préciser la quantité de la voyelle tonique (ça fait partie des questions faciles), j'espère avoir au moins 3 sur 5. Allez, au moins 2...

Deuxième question = faire évoluer 2 mots du latin jusqu'à l'ancien français (avec les explications dont je vous ai parlé plus haut). Là, j'ai à moitié inventé, en essayant de rester cohérente.J'espère grapiller 1 petit point, ou 0,5...

Troisième question = classer une liste de parfaits (=passés simples). Facile ! Là pour le coup j'espère bien avoir 5/5. Après checking avec une camarade plus douée que moi, ça devrait le faire !

Quatrième question = conjuguer 2 verbes au parfait et donner toutes les explications de ces conjugaisons (pourquoi y'a un I à tel endroit, pourquoi y'a un S à tel autre etc.) J'ai inventé des conjugaisons, et je n'ai même pas essayé de donner les explications !

En résumé, l'épreuve se déroulait de 10h à 12h, mais j'avais déjà fini à 11h15... je n'osais pas me lever pour aller rendre ma copie (c'était mon prof qui surveillait :-S), d'autant plus que TOUS ceux qui se levaient venaient réclamer des feuilles suplémentaires ! Sinon, ma camarade (celle qui est balèse et qui a remplit 2 bonnes copies en écrivant serré) a eu droit, quand elle a rendu son travail, à un "Oh, je croyais pourtant que c'était facile !" de la part du prof qui lorgnait déjà sur son premier exercice...

1 janvier 2009

(Bonnes) résolutions

Trucs à faire de préférence cette année :

- avoir ma licence de lettres classiques du premier coup (sans session de rattrapage !)

- trouver un p'tit boulot pour mai/juin, histoire de me faire un peu d'argent de poche tout en profitant de mes vacances en juillet/août (festoches de musique, glandouille etc.)

- perdre 3 kilos > je me fixe un objectif réalisable

- alimenter ce blog régulièrement

- trouver un sujet de master (si vous avez des idées c'est le moment)

- ne pas oublier de souhaiter l'anniversaire de mes parents (ça fait 2 fois que je les loupe, pas parce que je n'y pense pas, mais parce que je ne sais jamais quelle est la date du jour!)

- gagner au loto (encore faudrait-il que j'y joue)

- trouver une Wii (ou trouver 300 euros, ça m'irait aussi)

- me mettre un peu sérieusement au wistle irlandais (parce que pour l'instant je sais jouer à peu près 2 morceaux, et encore...)

- venir relire ce post de temps en temps pour me rappeler toutes ces bonnes intentions !!

BONNE ANNEE !!!

1 janvier 2009

Passe-temps sur internet

En règle générale, j'ai beaucoup de choses à faire, entre la fac et l'appart, entre études et tâches ménagères (pas forcément désagréables quand il s'agit de cuisine d'ailleurs !)

Mais, en règle générale je m'accorde toujours ma petite demi-heure internet durant laquelle je :

- participe au jeu en ligne de "tout le monde veut prendre sa place"

- fais combattres mes quelques brutes dans l'ordre de leur puissance

- regarde si mes croque-monsters ont bien réussi leurs contrats

- consulte les nouveautés sur VDM

- visite tous les blogs de profs classés dans mes favoris, et laisse quelques commentaires à l'occasion

- visite aussi le blog de Pénélope Bagieu "Ma vie est tout à fait fascinante" + "Mon beau sapin" dernièrement

- me désespère devant l'absence de commentaires sur mon blog

- fais un tour sur l'intranet de ma fac, des fois qu'il y aurait un prof absent (ça n'est jamais arrivé, je vous rassure)

30 décembre 2008

Livre de Noel : l'Alliance des Trois

J'ai eu un livre en cadeau : l'Alliance des Trois de Maxime Chattam. D'après la couverture (je ne connaissais pas cet auteur) j'ai vite compris que c'était un roman fantastique. Je l'ai lu d'une traite dans la journée.

Au début je me suis dit "encore un roman pour ado à la Harry Potter". Les héros ont 14 ans, ils discutent sur MSN en langage texto, jouent à World of Warcraft, sont fans du Seigneur des Anneaux. Finalement c'est un livre qui accroche bien, et je pense que la "simplicité" du début est voulue, pour mieux montrer l'évolution des héros. Le lecteur familiarisé avec les mondes de J.R Tolkien, de J.K Rowling, avec les jeux de rôles y trouvera de multiples échos. J'ai aussi trouvé, sans trop en dévoiler, des ressemblances avec le film "Je suis une légende" et même avec "X-Men". J'attends le tome 2 avec moins d'impatience que pour les tomes d'Harry Potter, mais avec impatience quand même !

De mon point de vue de future prof, c'est un livre que j'aimerais faire étudier à mes élèves. Je pense que j'aurai aimé le faire quand j'étais au collège. Il offre de nombreux points de vue sur le monde actuel, l'écologie, les technologies, les codes de la société, mais il contient aussi des références mythologiques, des réflexions sur les relations humaines et sur l'adolescence.

Si vous connaissez ce roman, si vous avez un avis, une impression à nous faire partager, les commentaires sont là pour ça !

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