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18 décembre 2008

Entendu aujourd'hui

Juste un petit truc qui m'a fait rire (intérieurement) dans le tram aujourd'hui :

Deux jeunes filles discutent, peut-être des lycéennes même si j'ai bien peur que ce soit des étudiantes d'après la proximité de la fac. Elles parlent de leurs notes, de leurs examens... "moi j'aime pas parler à l'oral"

;-)

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6 janvier 2009

Partiels de janvier : premier épisode

Ca commençait fort : jour de la rentrée, 4 jours à peine après le réveillon de la St-Sylvestre, 2 partiels (et pas des plus faciles)

Le matin, épreuve de langue médiévale ou phonétique historique si vous préférez. C'est LA matière horrible par excellence. Dans l'absolu je trouve ça très intéressant, mais venant de prépa, je n'en avais jamais fait avant cette année. Et ça, ça fait partie des choses qu'on ne vous dit pas quand vous allez en prépa (où tout est bien mieux qu'à la fac biiiien sûr...). Donc, en 1 semestre, nous malheureux ex-prépa, après avoir souffert pendant 2 ans, on a dû rattraper tout le programme de la 2e année + apprendre celui de la 3e année. Super. Pendant 1 semestre j'ai vu le prof écrire des symboles bizarres au tableau, des lettres avec des petits chapeaux à l'endroit, à l'envers, des petit points, des petits ronds etc. Notre principale occupation était, durant ces cours, de recopier à toute vitesse les "non-explications" du prof qui ressemblaient à "le R apico-alvéolaire devient post dorso-vélaire" ou "chute de la prétonique interne, sauf les A qui deviennent des E centraux"...

Hier donc, c'était cette épreuve. Le côté sympa du prof, c'est qu'il a posé 4 questions, chacune notée sur 5, même les 2 plus faciles. Les matières de la mineure se compensant pour la moyenne générale, j'avais calculé que dans le pire des cas, il fallait que j'aie 6/20 à cette épreuve.

Première question = accentuer des mots et préciser la quantité de la voyelle tonique (ça fait partie des questions faciles), j'espère avoir au moins 3 sur 5. Allez, au moins 2...

Deuxième question = faire évoluer 2 mots du latin jusqu'à l'ancien français (avec les explications dont je vous ai parlé plus haut). Là, j'ai à moitié inventé, en essayant de rester cohérente.J'espère grapiller 1 petit point, ou 0,5...

Troisième question = classer une liste de parfaits (=passés simples). Facile ! Là pour le coup j'espère bien avoir 5/5. Après checking avec une camarade plus douée que moi, ça devrait le faire !

Quatrième question = conjuguer 2 verbes au parfait et donner toutes les explications de ces conjugaisons (pourquoi y'a un I à tel endroit, pourquoi y'a un S à tel autre etc.) J'ai inventé des conjugaisons, et je n'ai même pas essayé de donner les explications !

En résumé, l'épreuve se déroulait de 10h à 12h, mais j'avais déjà fini à 11h15... je n'osais pas me lever pour aller rendre ma copie (c'était mon prof qui surveillait :-S), d'autant plus que TOUS ceux qui se levaient venaient réclamer des feuilles suplémentaires ! Sinon, ma camarade (celle qui est balèse et qui a remplit 2 bonnes copies en écrivant serré) a eu droit, quand elle a rendu son travail, à un "Oh, je croyais pourtant que c'était facile !" de la part du prof qui lorgnait déjà sur son premier exercice...

6 janvier 2009

Partiels de janvier : deuxième épisode

L'après-midi : oral de latin. Nous avons étudié une oeuvre durant l'année, et nous devions de notre côté en lire 2 autres. L'épreuve se déroule de la façon suivante : on arrive, le prof nous fait tirer un sujet. C'est un extrait étudié en classe. Nous avons 1/2 de préparation (pendant que l'élève précédent passe), pour traduire et commenter le passage. Ensuite nous avons 1/2 pour passer devant le prof, qui nous pose des questions sur notre traduction, notre commentaire, et sur les 2 autres oeuvres.

Mon tour vient. Je pioche un sujet, et me dirige vers le fond de la salle pour le préparer (on a droit au dictionnaire, gentil le prof !). J'entends la fille avant moi traduire le texte en 5 minutes, sans aucune hésitation, puis développer un commentaire complet (intro, parties, sous parties, conclusion). Ma 1/2 heure de prépa s'achève, j'ai à peine eu le temps de traduire mon texte (1 ou 2 phrases m'ont perturbée) et de poser quelques grandes idées pour le commentaire !

Je m'installe en face du prof, qui va et vient, le téléphone à l'oreille : la fille qui passe après moi ne s'est pas encore présentée. Sachant que je n'étais que la 2e de la liste, son absence/retard va décaler tout le monde !

Je demande : " - je lis le texte en entier ?

le prof : - normalement vous devez d'abord faire une rapide introduction du passage avant de traduire

moi : - ah ? bin heu c'est parti "alors ce passage est le chapitre XXI, c'est à dire plutôt vers le début, mais pas trop, un peu vers le milieu... on voit machin qui parle avec bidule pour la dernière fois" (bon, en vrai c'était mieux quand même rassurez-vous ! mais c'est toujours l'impression de j'ai quand j'improvise !)

J'enchaîne sur ma traduction. C'est la première partie qui m'a posé problème, mais je dois bien dire quelque chose ! Donc je propose certaines phrases tout en sachant pertinemment que c'est faux ! y'a rien de pire, croyez-moi. A part peut-être ne pas être capable de traduire le moindre mot, et rester sans rien dire pendant que le prof vous regarde, impassible (prépa quand tu nous tient !)

Petit intermède, la fille d'après arrive en retard de 20 minutes, elle vient tirer son sujet. Deuxième partie de ma traduction, là tout va bien. J'expose mes quelques idées de commentaire, puisle prof reprend ma traduction, me faisant trouver pourquoi j'ai trébuché sur certains passages.

Vient enfin LA question sur l'autre oeuvre (que je n'ai pas lue, mais seulement survolée, et dont j'ai trouvé quelques commentaires sur internet).

le prof  - " avez-vous trouvé que blablabla, ou plutôt que l'auteur donne son sentiment personnel ?

moi - ah !! bin il donne son sentiment personnel !

le prof - pourquoi ?

moi - on voit bien, dans le langage qu'il emploie, blablabla, un avis fortement négatif

le prof - oui, c'est vrai, mais vous êtes sure que c'est comme ça dans toute l'oeuvre ? nous n'avez pas quelques passages en tête qui se démarquent ?

moi - heu, non, j'avoue que ça ne me revient pas... (comment je vais m'en sortir bordel)

le prof me "rappelle" ces extraits en questions avant de m'interroger une dernière fois : "vous avez repéré des phrases qui sont devenues des citations très célèbres ?"

moi (remerciant le dieu wikipedia qui m'avait justement donné toutes ces citations) - oui, y'a truc, et bidule, et aussi machin, repris d'ailleurs par Rousseau..." C'est bon, ça passe ? pitié monsieur donnez moi au moins la moyenne !!

Conclusion : j'ai l'impression d'avoir complètement foiré, mais comme le prof est très gentil, je n'arrive pas à savoir si il considère mon oral satisfaisant ou pas...

6 janvier 2009

Neige au collège

Alors que j'étais encore au collège, dans ma jeunesse... c'est à dire en 2003 (en 3e), il a un jour neigé très très fort.

Ca a commencé en cours d'anglais, je m'en souviens très bien. C'était un cours toujours extrêmement agité, le prof n'ayant absolument aucune pédagogie ni aucune autorité. Il était, je dois dire assez naïf (je crois qu'il vivait encore chez ses parents à 45 ans), et tout le monde, élèves et professeurs, ne pouvaient s'empêcher de le taquiner (peut-être l'objet d'un prochain article, avec pour principal acteur, un faux tampon hygiénique). Bref. Durant son "cours", tout le monde a pu remarquer que la neige commençait à tomber à gros flocons dans la cour de récré. Il devrait être à peu près 16h. La neige a pour effet de dissiper les collégiens, elle distille parmi eux un sentiment d'euphorie difficilement compatible avec la concentration nécessaire pour suivre un cours !

A l'heure de la récré, les élèves (y compris moi, vous l'aurez compris) se sont bien amusés à se lancer des boules de neige et à se rouler par terre. Il y avait cette année-là un nouveau principal. Les années précédentes, ceci aurait été totalement impossible car son prédecesseur était du genre...plutôt sévère (euphémisme). L'euphorie était telle parmi les élèves, la neige continuant de tomber, qu'ils en étaient même à supposer que les cars scolaires ne passeraient pas le lendemain, et que les cours seraient donc annulés !

L'heure suivante, la dernière de la journée, était un cours de français avec notre prof principale. L'ambiance de classe était géniale cette année là, il y avait une réelle complicité entre les élèves et même avec les professeurs. Nous étions une "bonne classe" (comprenez : latinistes + germanistes), les profs nous aimaient bien. Mais là, en nous voyant tout excités, tout pleins de gadoue, la prof nous a engueulés, elle nous croyait moins gamins que ça... mais nous en s'en foutaient pas mal, tellement on s'étaient marrés. Durant ce cours là, on a bien bossé, comme d'habitude, et on n'a pas eu l'occasion de regarder par les fenêtres...

Lorsque nous sommes sortis de cours, et descendus dans le hall, c'était la cohue, le désordre total. Cause : les cars scolaires n'avaient pas pu passer, déjà ! La neige tombait, et la nuit aussi (17h en plein hiver). La CPE et les pionnes essayaient tant bien que mal de rassembler les élèves qui s'éparpillaient partout. Un groupe de "rebelles", du genre de ceux qui fumaient déjà, qui pétaradaient en mobilette et qui se faisaient coller par les profs, sortirent en douce du collège pour aller traîner dans le village. Moi je suis rentrée chez moi (j'habitais à côté), accompagnée d'un copain qui prenait le même chemin. Dans notre petit chemin sous les arbres, des blocs de neige faisaient ployer les branches, menaçant de tomber.

Avec ma soeur, nous étions en train de batifoler dans le jardin, de fabriquer un bonhomme de neige géant, quand le téléphone sonna : c'était la mère d'une copine, habitant à 20 kilomètres de là. Le collège l'avait appelée, ses 2 filles étaient bloquées au collège et elle était inquiète. Elle demandait à ma mère si elle pouvait les récupérer et les héberger pour la nuit. Nous voilà donc en route (ma mère, ma soeur et moi), après-ski aux pieds. Arrivées au collège, nous nous sommes rendues compte que c'était le bordel intégral. Le principal déambulait tandis que les élèves chahutaient dehors. Des parents arrivaient pour récupérer leurs gamins, après avoir bravé les routes enneigées, et on leur refourgait par la même occasion toute une fournée de voisins à rammener aussi. D'autres se voyaient annoncer que leur enfant était déjà parti avec un autre parent (la CPE, débordée, ne téléphonait pas à tout le monde). Nous on retrouve nos copines, et on retourne à la maison.

Deuxième coup de fil : le père d'une autre copine appelle pour demander qu'on héberge sa fille. Rebelotte, direction le collège. Là, la CPE nous attrape "vous emmenez Manon ? Alizée c'est ta copine aussi ? vous pouvez la prendre aussi ?" Ma mère a bien sûr accepté à la seule condition qu'on prévienne d'abord ses parents !

Mon père était resté bloqué à son travail (il est fonctionnaire dans un service qui commence par D et qui finit par E), ma mère s'est donc retrouvée toute seule avec 6 gamines de 12 à 15 ans. Nous on étaient heureuses ! il a fallu mettre des matelas dans nos chambres, on a sorti une pizza surgelée et on s'est fait une cassette VHS (et oui, à l'époque c'était ça).

Finalement, le collège a réussi à caser tout le monde, évitant l'organisation d'une nuit au gymnase. Nous élèves, on a trouvé cette soirée formidable, mais les parents moins...

15 janvier 2009

Au secouuuuurs !

Petit résumé de la situation :

Il est 10h34. Nous sommes le jeudi 15 janvier. Je suis en 3e année à la fac de lettres classiques. Je fais du latin depuis la 5e. Je fais du grec depuis l'hypokhâgne. Je suis nulle en grec. **rectification** Le grec c'est ultra-difficile. **rectification** Le grec c'est grave dur, le grec c'est horrrrrible !!!

Petit résumé de la situation (2) :

A 15h30, j'ai un oral de grec. Il me reste 4 heures. 3h30 si on compte le transport. Je n'ai pas révisé tellement c'était dur (oui je sais, c'est idiot, mais moins je pense à un truc qui me stresse, moins je stresse. Là je n'ai pas du tout stressé.) Je n'aurai pas droit au dictionnaire. Quand j'essaye de retraduire mes textes sans la version française à côté, je reconnais 1 mot toutes les trois lignes.

Petit résumé de la situation (3) :

A 16h30, mon calvaire aura pris fin. Dans 4h30, ma période de partiels, commencée AVANT les vacances de Noël, aura pris fin. Je n'ai rien demain. Demain je pourrai faire la grass' mat'. J'ai plutôt bien réussi l'épreuve de grec (écrite) d'hier : merci Anatole.

Le premier qui trouve QUI EST ANATOLE a gagné.

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15 janvier 2009

OUF (fin des partiels)

Voici ce que j'avais dans les oreilles en rentrant chez moi, après mon épreuve de grec : à écouter pour connaître mon état d'esprit actuel !   

A= la note que je devrais avoir au minimum, B= la note que j'espère secrètement avoir

EDIT DU 31 MARS 2009 En rouge, j'ai mis les notes que j'ai effectivement obtenues.

1- Anglais : voir article concernant cet épreuve. A= 10, B=13  resultat = 12

2- Version grecque n°1. A=6, B=10 (oui je l'ai foirée grave celle-là, c'était dur !) résultat = 13,5 (oui, le prof a adapté son barème)

3- Mythologie et Imaginaires (je sais, ça a l'air bien comme ça, j'me suis fait avoir aussi en fait c'était chiant à mourir). A=12, B=15 résultat = 19 (oui vous avez bien lu ! la prof m'a dit que c'était "magnifique" mais sincèrement elle exagère)

4- Version latine. A=12, B=15 résultat = 13 (un peu déçue quand même)

5- Oral de latin. A=10, B=12 résultat = 11

6- Phonétique historique. A=6, B=8 (aïe) résultat = 8

7- Littérature. A=8, B=12 (là, je n'ai absolument aucune notion en ce qui concerne la notation du prof et ce qu'il attendait vraiment de nous) résultat = 8

8- Grammaire et stylistique historique + langue médiévale. A=9, B=12 résultat = 12,5

9- Version grecque n°2. A=10, B=14 résultat = 10 (super déçue)

10- Oral de grec. A=7, B=10 résultat = 9 (ou 8 je ne sais plus)

A ces épreuves, il faut ajouter les notes de "contrôle continu".

- littérature du XVII. 12 (j'ai déjà ma note)

- littérature du Moyen-Age. A=10, B=12 (j'ai fait un truc plutôt bien à mon goût, mais la prof n'est pas très sympa et a la réputation de "saquer")

- littérature du XVIII. A=9, B=11 (je pensais avoir fait quelque chose de bien, mais la prof m'a dit que ma problématique n'allait pas assez loin, que j'effleurais toutes les bonnes idées sans les appronfondir. Donc je me dis que ma note tournera autour de 10)  résultat = 12 (pour la littérature de tous les siècles. Je n'ai pas eu le détail)

- option littérature du XVIII. A=12, B=14 (la prof nous a dit clairement "les notes vont de 12 à 16. Comme je ne pense pas être celle qui a fait le meilleur exposé, je vise au max 14) résultat = 13,5

- anglais. 13

- thème latin, là c'est la fête. A=15, B=16 résultat = 15,5

Les notes de la "mineure" et de la "majeure" se compensent, il faut avoir la moyenne générale dans ces 2 groupes d'épreuves. Sachant également que les coefficients ne sont pas égaux pour toutes les matières, si mes pronostics sont corrects, je devrais avoir, au pire 10 à chaque fois. En fait, j'ai eu 10,56 à ma majeure (j'ai stressé après coup, en voyant cette note si proche de la moyenne...va falloir que je me remue un peu plus au 2e semestre !). Par contre j'ai eu plus de 14 à ma mineure donc là pas de soucis !

Maintenant je suis en "vacances" jusqu'à jeudi. C'est vachement malin de nous filer du repos APRES, histoire qu'on se remette de nos émotions. Personne n'a pensé à nous les donner AVANT histoire qu'on enchaîne pas direct foie gras/cotillons et épreuves, et qu'on puisse réviser un peu plus. Personne n'a pensé à nous donner 2 semaines de vacances en février au lieu d'1. Enfin bref, je sens que je vais pas faire grand chose en attendant !

16 janvier 2009

Vous êtes sûrement un khâgneux en lettres classiques si...

J'ai trouvé cette liste humoristique sur le web, je vous en fais donc part, agrémentée de quelques remarques concernant mon cas personnel. Même si je ne suis plus en khâgne, je suis toujours en lettres classiques ! J'en ai enlevé un peu par rapport à la liste d'origine, parce que sinon, c'était vraiment trop long !

1. Vous avez toujours une grammaire froissée dans votre poche.

J'ai presque toujours une grammaire (latine, grecque ou française) dans mon sac, ça c'est vrai. Mais pas froissée. D'ailleurs je couvre tous mes livres, parce que j'aime les livres, et j'aime qu'ils restent en bon état. En plus ça m'occupe quand je regarde la télé. Par contre, il est vrai que mon Gaffiot de poche, que je traîne depuis la seconde, même couvert, commence à souffrir un peu.

2. Vous ne riez pas lorsqu'un professeur vous demande la 3ème personne du duel de l'optatif aoriste moyen du verbe contracte « poïô ».

Ah non, en général je plonge dans ma trousse et je ne rigole pas, mais alors pas du tout !

3. Vos dictionnaires de grec et de latin ont une couverture détachable et vous avez dû photocopier sur l'exemplaire d’un copain certaines pages qui manquaient.

FAUX ! voir phrase n°1

4. Ceux qui vous disent que le grec ancien est une langue morte se font insulter en grec ancien.

FAUX ! je suis d'accord pour dire que le latin et le grec ancien sont des langues mortes. Je trouve d'ailleurs ça ridicule de vouloir continuer à les employer comme si elles étaient des langues vivantes. Un truc qui m'a toujours fait rire : au lycée, quand on disait à nos camarades qu'on passait le latin au bac à l'oral, il étaient persuadés qu'on devait parler en latin! Genre dire bonjour, je présenter etc. comme un oral de langue vivante !

5. Vous avez pleuré en lisant les funérailles d'Hector à la fin de l'Iliade.

Non, mais j'ai pleuré en le traduisant.

6. Vous avez eu un rire sadique en lisant comment Enée massacre Turnus à la fin de l'Enéide.

Heu, pas lu.

7. Vous vous êtes déjà scandalisé que ce sublime texte d'un auteur antique soit hélas l'unique fragment retrouvé de son oeuvre.

Pas d'exemple précis en tête mais oui, sûrement un peu. Par contre, comme par hasard, du Salluste, du Tacite et du Thucydide, ça, y'en a plein...

8. Vous vous êtes aussi déjà demandé comment une oeuvre aussi barbante avait pu traverser les siècles et parvenir intacte jusqu'à nos jours.

Tiens ! voir question précédente.

9. « Félix » n'est pas pour vous le nom d'un chat dans un dessin animé mais le prénom de l'auteur du Gaffiot.

C'est ça. Avec ses copains Anatole et Georges.

10. Vous distinguez mal les cafetières des presse-agrumes, mais vous faites la différence au premier coup d'oeil entre un lécythe aryballisque protogéométrique et une oenochoé archaïque à figures noires.

Ah non. Un lécythe c'est une forme de vase grec, donc je suppose qu'un oenochoé aussi. Mais je préfère les cafetières perso.

11. Vous cauchemardez de Thucydide avant chaque version grecque et vous tracez des pentacles contre Tacite avant chaque version latine.

Héhé, voir question 7.

12. Vous avez déjà été plié de rire en traduisant le Gorgias de Platon.

Jamais traduit. En lisant les Satires de Juvénal par contre, oui.

16. Vous appelez couramment le Gaffiot « Félix », le Bailly « Anatole » et Socrate « sacré vieux ».

Oui oui tout à fait. voir question 9.

19. (Filles seulement - quoique) Vous vous êtes déjà déguisée en vestale.

Ca va pas non ! vous savez qu'il faut rester vierge jusqu'à au moins 35 ans ?

20. Vous adorez les vieux péplums avec des boucliers peints en doré à la gouache, des colonnes de temple en carton-pâte et des images de documentaire sur les volcans au moment de la destruction de Pompéi.

Non, je déteste. Ca m'a pourri chaque veille de vacances au collège.

21. Même après douze 5 et quatre 2, vous n'arriverez jamais à détester Platon.

Oui, je confirme. Moi c'était plutôt 4 d'ailleurs (4,5 au concours de l'ENS).

22. Vous dites « khaïré ! » à vos camarades le matin au lieu de « Bonjour ».

Non, je dis salut, comme tout le monde.

23. Vous échangez des SMS en latin avec les gens de la classe.

G ke sa a fR !

24. Vous guettez avidement les parutions mensuelles des éditions des Belles Lettres.

J'en ai quelques exemplaires, mais à presque 10 euros l'unité, ça fait mal au c***l

27. Tous ceux qui vous connaissent ont déjà passé au moins une heure à subir votre théorie sur l'Atlantide.

Non. Par contre sur l'étymologie des mots "école", "school" et "ludique", si.

28. Vous faites régulièrement des barbarismes de conjugaison dans vos thèmes latins parce que vous avez utilisé des terminaisons grecques.

Oui. Moins 3 point pour une malheureuse lettre. Ca aussi ça fait mal au c**l

30. Votre meilleure arme anti-agression est votre Bailly +5 datant de 1894 qui peut aussi vous camoufler dans un nuage de poussière si vous soufflez dessus.

Non non, le mien il est tout neuf, et tout bien couvert lui aussi et vierge de toute poussière. Par contre il peut servir de bélier ou d'arme contendante.

31. Vous êtes capable de réciter vos tableaux de conjugaison à l'envers, en commençant par la dernière ligne en bas à droite.

En latin, oui. En grec même pas à l'endroit.

33. Vous avez déjà traduit « Cicero » non par le sens littéral « pois chiche » mais par son équivalent moderne « Miel Pops », et « Catilina » par « Pantouflette ».

Cicero non (d'ailleurs je vois pas le rapport entre un pois chiche et un Miel Pops, à part que c'est petit et rond...). Catilina presque, mais j'aurais plutôt dit "sandalette".

34. Un camarade vous a ouvert les yeux sur l'étymologie réelle du nom des gâteaux « Pépito » : c'est en fait la deuxième personne de l'impératif futur du verbe « pepitare » signifiant « prendre quelqu'un pour un imbécile ».

Tiens, je savais pas ça.

36. Vous avez déjà passé des heures à dessiner l'arbre généalogique complet des personnages de la mythologie grecque, et vous n'avez pas encore renoncé !

Non, c'est trop le bordel. D'ailleurs les personnages réels de l'antiquité romaine c'est pas mal non plus.

38. Quand un camarade a fait la version de Tite-Live avant vous, vous le suppliez de ne pas vous raconter la fin à l'avance pour ne pas gâcher le plaisir.

Ah bin ça serait plutôt l'inverse tu vois !

39. Même au plus fort d'une dispute, vous utilisez des "d'une part, d'autre part" pour structurer vos arguments et vous parsemez vos récriminations de "nam", "enim", "autem"...

Vive le thème latin. Mais non, désolé. D'ailleurs je ne me dispute pas, je boude.

41. Votre collection de jeux vidéos se compose de : Civilization (I, II et III), Age of Empires, Caesar (I à III), Rome : Total War, Atlantis (I à III, sans oublier Atlantis Evolution et Atlantis : l'Héritage sacré), Battle for Troy, Pompéi : la colère du volcan, Pax Romana, Against Rome, Le Maître de l'Olympe, Age of Mythology, Alexandre, Titan Quest. (Bon, allez... si on vous pousse un peu, vous avouez faire encore de temps en temps une petite partie de StarCraft, mais uniquement avec les Protoss, ça fait plus grec.)

Ca, c'est un peu vrai :) Oui pour Age of Empires et Age of Mythologie. Sinon y'a aussi Héroes III. Et pis les Sims et Soulcalibur, mais ça n'a aucun rapport.

42. Même les meilleurs fans de Monty Python : Sacré Graal ignorent où vous avez trouvé les noms des chevaliers qui disent "ni" : Tithèni, Didôni et Deiknuni.

Connais pas les Monty Python (je sais, c'est une lacune, mais j'ai jamais eu l'occasion). Par contre les verbes en -mi (et pas ni, là j'ai pas compris)... je les connais pas non plus, à part que tithèmi ça veut dire poser, didômi ça veut dire donner, et deiknumi ça veut dire montrer.

43. Vous êtes déjà tombé dans une brocante sur un vieil exemplaire mangé par les rats d'une thèse en latin consacrée aux lacets de sandales dans l'oeuvre de Calpurnius Siculus, et vous l'avez achetée à prix d'or parce que merde, ce truc date de 1835 !

Ca va pas ! Google Books ça existe ! j'suis peut-être latiniste, mais je suis pas folle !

44. Vous n'aimez pas le thème latin parce que ses règles vous empêchent de déployer toute la virtuosité de votre style naturel, influencé moins par Cicéron que par Virgile et Properce (avec il est vrai un emprunt à Tibulle ici et là)...

FAUX. J'adooore le thème latin, je déchire tout à chaque fois :)))

45. ...d'ailleurs, il vous est déjà arrivé de traduire de petits textes en latin, pour le plaisir (vous venez de finir le sonnet en -yx de Mallarmé et vous attaquez en ce moment une adaptation latine des "Cent mille milliards de poèmes" de Queneau).

Ah non, ça par contre, non.

46. (Si vous avez plutôt tendance à refouler vos mauvaises expériences) Chaque fois que quelqu'un prononce Oedipe "EUdipe" en votre présence, vous réprimez un petit cri aigu, vous serrez les poings et vous le foudroyez du regard en grinçant : "Ne prononce plus JAMAIS ce nom".

Moi non, mais mon prof de l'an dernier, oui. Moi j'men fous pas mal à vrai dire.

47. (Si vous avez plutôt tendance à faire aux autres ce que vous avez vous-même subi) Chaque fois que quelqu'un prononce Oedipe "EUdipe" en votre présence, vous réprimez un petit cri aigu, vous serrez les poings et vous le foudroyez du regard en grinçant d'une voix glaciale : "On prononce Édipe...".

voir phrase précédente.

48. Vous avez déjà mangé un gâteau à l'optatif.

Je suis au régime

50. Vous avez déjà affirmé plusieurs fois devant témoin que "en fait, vous n'êtes pas vraiment un Lettres classiques".

Non, mais je dis souvent : "je ne suis pas une vraie littéraire" (sur ce blog même). C'est d'ailleurs pour ça que je suis une lettres classiques ;)

52. Votre chien s'appelle Nonnos.

Non, mon chat s'appelle Wicket. Comprenne qui voudra.

53. Votre deuxième chien s'appelle Deupannopolis.

Mon poisson rouge s'appelait Picasso (paix à son âme).

54. Alors que vous faites du grec depuis longtemps, il vous arrive encore d'ouvrir une grammaire au hasard et d'y rencontrer un modèle de déclinaison pour la première fois.

Oui, ça m'arrive tout le temps, sauf que j'en fait depuis 2 ans.

55. On dit qu'il faut oublier et réapprendre sept fois les verbes en -mi avant de les connaître, mais vous avez également oublié combien de fois vous les avez oubliés.

C'est vrai qu'on dit ça, et c'est vrai que je ne fais que les oublier.

56. Les cheunes filles fous satyrent peaucoup.

Ouai. Vachement marrant.

58. Vous vous demandez souvent par quelle perfide métamorphose "Athéna" est devenue une marque de sous-vêtements (pour hommes).

Pas mal celle-là. Mais y'en a plein d'autres

59. Votre vécu en khâgne ? "THIS IS SPARTAAAA !"

C'est dit.

60. Vous écoutez des choeurs de tragédie sur votre éPode.

Et pis quoi encore ?!!

61. Vous expliquez qu'Une Telle n'a pas retenté le concours "parce que sa première année a été une vraie catabase".

Je sais pas ce que c'est une catabase, désolé.

64. Selon vous, la prise d'Ilion était inévitable, car comme disait Léda, "Jamais d'oeufs sans Troie".

Ah ah ah. (Léda est la mère d'Hélène de Troie=Ilion, et aussi des jumeaux Castor et Pollux. Y paraîtrait qu'ils sont nés dans un oeuf. On y croit.)

66. Vous seul savez que les poules sont avares (elles disent toujours "quot, quot").

Bien sûr, et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu.

69. Vous êtes amoureux/se de la plupart des acteurs/actrices de la série Rome.

Jamais vu, mais j'aimerais bien cela dit.

70. Vous disposez de votre propre épithète homérique (d'ailleurs vous l'avez créée vous-même).

Non, faudra que j'y pense.

71. Vous rêvez de devenir flamine pour qu'on vous fiche l'apex.

Le mot de la fin. No comment. Le mec qui a écrit ça est vraiment un lettre classique :-S

26 mars 2009

Je suis de retour !

Mais j'attends déjà les vacances avec impatience ! J'ai eu mon semestre 5, et en même temps le papier officiel qui confirme que j'ai bien eu tous les précédents par équivalence.

Le 2e semestre se déroule bien, j'ai vraiment des profs de lettres classiques géniaux. A priori on pourra passer le CAPES l'an prochain, donc on prie tous (ou on manifeste, ça dépend !) pour que le nombre de postes ne subisse aucune chute vertigineuse. Je commence à réfléchir sur un sujet de mémoire pour mon master. Je suis assez intéressée par les fables (d'Esope à La Fontaine, en passant par Phèdre), mais je n'y connais encore pas grand chose et je ne sais pas du tout quel prof pourrait être mon directeur de mémoire.

Ma passion pour le thème latin se confirme, bien que le dernier, tiré de Montaigne m'ait donné pas mal de fil à retordre.

Sinon en ce moment je recherche (pas très activement je dois l'admettre) un petit job début juin, en attendant que mon homme ait fini son année. Je ne sais pas trop qui accepterait de m'embaucher pour 3 semaines mais je tente... j'ai postulé au MacDo du coin, pour un poste de secrétaire vacataire, et dans ma fac pour assurer l'inscription des nouveaux arrivants. On verra bien ce que ça donne !

18 juillet 2010

Je l'ai fait !

Ça y est, j'ai mon CAPES ! dans ma promo, nous l'avons tous eu, dont certains plutôt bien classés (pas moi) ce qui est vraiment une joie pour tout le monde car tout au long de l'année, nous avons préparé ce concours ensemble, avec beaucoup de complicité et de solidarité.

A présent vient le temps de l'angoisse, pour tout un tas de raisons : affectation connue très tardivement (aucun projet possible avant), un déménagement costaud en perspective, un mémoire à rédiger avant fin août et à soutenir avant le 15 septembre, des cours à préparer (quasi impossible pour l'instant sans connaître mes classes...)

Mais les sentiments qui l'emportent sont tout de même la joie et le soulagement !
ça y est, j'ai fini mes études !

20 novembre 2008

Ca commence bien !

C'est du joli pour une future prof me direz-vous... mais tant pis !

A l'heure qu'il est je devrais être en cours de grec ancien à la fac (je suis en 3e année de lettres classiques) MAIS je suis rentrée chez moi après mes deux premiers cours pour... faire du grec !

Et oui, j'ai une version à faire pour demain et je suis grave à la bourre ! pardon : j'ai pris un léger retard dans mon travail.

Pourquoi cette idée de faire un blog ? Aujourd'hui c'est la grève ! manifestation et tout le tremblement. Notre métier est en danger paraît-il (mon futur métier, oui je sais, je suis optimiste !). Je dis "paraît-il" parce que c'est ce que tout le monde dit quand une réforme pointe le bout de son nez : on crie au scandale avant même d'avoir réfléchi au contenu de ladite réforme...

Je parlerai de mon sentiment à l'égard de ces changements actuels dans l'éducation nationale plus tard (pas envie de me lancer dans une argumentation maintenant). Sachez juste que je suis plutôt contre les manifs et les grèves en général, même si cette réforme me concerne directement et m'inquiète un peu. Elle m'inquiète plus par le flou dans lequel elle nous jette que par son contenu à proprement parler.

Allez, je retourne à ma version.

24 novembre 2008

Réformes ???

Nous y voilà. Je vais donc vous exposer ce que je crois savoir, ce qui m'inquiète, ce que je trouve plutôt bien etc.

- Le CAPES à bac +5 : je trouve que c'est trop et qu'une licence est suffisante pour enseigner en collège et lycée. Cela me donne le sentiment que le gouvernement cherche à limiter le nombre de candidats, en éliminant ceux qui ne sont pas rééllement motivés, qui cherchent juste la sécurité de l'emploi (c'est sûr que si on doit faire 2 ans d'études en plus, on y réfléchit peut-être à  deux fois !). Cependant, comme j'avais l'intention de tenter l'agrégation, et peut-être de passer les 2 la même année, ça ne bouleverse pas beaucoup mes projets, A CONDITION que la possibilité de préparer/de passer les 2 existe toujours ! S'il faut choisir entre CAPES et agreg, s'il faut attendre encore 1 an de plus pour passer l'agreg... là c'est vraiment trop !

- La suppression des IUFM : je n'ai jamais fréquenté d'iufm, donc je ne peux que m'appuyer sur ce que j'ai lu ou entendu à ce sujet. Avant ce projet de réforme, tout ce que j'entendais sur les iufm était négatif : aucune préparation aux situations réelles, profs n'ayant aucune notion des réalités du terrain, "formatage"... or à présent, tout le monde s'insurge contre leur disparition. Il me semble pourtant que le profs d'iufm seront "réutilisés" dans les fac et intègreront les nouvelles maquettes de master, les épreuves de didactique prenant une place majeure dans le CAPES... j'ai l'impression que ça ne changera pas grand chose. (si quelqu'un a des arguments et des explications me prouvant le contraire, qu'il laisse un commentaire!)

- La suppression de l'année de stage (peu d'heures de cours à assurer + formation à l'iufm) : Devoir assurer tout de suite 18 heures de cours me parait un peu énorme, vu qu'à mon avis les premiers temps il doit falloir plus d'une heure de préparation pour chaque cours ; surtout qu'avec le système de recrutement des fonctionnaires, un jeune prof ne connait son affectation (et donc le niveau des classes qu'il aura) que FIN AOUT. Quasi-impossible de s'avancer en préparant des cours pendant les vacances d'été... D'autre part, si les nouveaux masters sont assez complets et intègrent, comme j'ai cru le comprendre, des stages à effectuer pendant les années de fac, cela ne sera pas forcément si mauvais.

- Les épreuves : 2 épreuves à l'écrit !! Pour les lettres classiques, on ne sait pas trop ce que ce sera. Peut-être une épreuve de français/littérature, et une épreuve de langue ancienne, tirée au sort en le latin et le grec... Alors soyons clairs,si c'est le latin, tant mieux, si c'est le grec ça va être dur. Ma première réaction a été négative : on pourrait donc devenir prof de latin sans avoir jamais passé une épreuve de latin. Finalement, en y réfléchissant, vu qu'un prof devra avoir un master, on peut supposer qu'il aura un niveau suffisant pour enseigner (attesté non plus par le concours, mais par son diplôme).

Vous aurez noté le nombre important de "peut-être", de verbes au conditionnel etc. C'est l'incertitude totale. Le problème c'est ça : on ne sait rien alors qu'on est en plein dedans.

17 décembre 2008

Vive les partiels !

La moitié juste avant les vacances, la moitié juste après... histoire de bien te pourrir les vacances de Noël (durant lesquelles on a que ça à faire de réviser bien sûr ).

Le pire c'était mon partiel d'anglais, qui n'était pas vraiment un partiel car considéré comme "contrôle continu". En vrai c'était une épreuve, un jour donné, à une heure donnée. Moi, j'étais persuadée, mais alors persuadée que ce fameux horaire était 17h30. Je suis donc partie de chez moi à 17h, et toute contente, j'arrive à la fac à 17h15. Un quart d'heure d'avance, trop bien, je vais pouvoir m'installer tranquille...

Sauf que voilà : en arrivant à proximité de la salle, je vois par la fenêtre q'elle est remplie. Au début je me dis "tiens, le groupe d'avant est toujours là, c'est bizarre". Après je remarque le manteau bleu turquoise facilement reconnaissable d'une fille de MON groupe, alors je me dis "tiens, tout le monde en venu en avance en fait"... mouai. C'est bizarre. Alors là je réfléchi et j'arrive à la conclusion suivante : j'ai grave merdé, c'était à 17h et non 17h30.

Juste pour que vous visualisiez, l'épreuve d'anglais c'était de la "compréhension orale", c'est à dire que la prof passe un CD, on entend un mec parler en anglais (interview, pub etc.) et on remplit un QCM en même temps. Chaque extrait ne passe qu'une seule fois (bien oui sinon ça serait trop facile).

Donc, au moment où je suis arrivée, toute penaude, ils en étaient déjà au 6e extrait... La prof, sympa, m'a laissé 30 secondes de repis pour m'installer puis j'ai pris le truc en route. A la fin, la prof, super mais alors super sympa, m'a prété son baladeur mp3 dans lequel étaient enregistrés les extraits pour que je rattrape les premières questions... J'ai eu chaud (c'est pas pour ça que j'ai compris les extrait d'ailleurs, mais au moins j'ai pas répondu complètement au pif!)

Demain, c'est partiel de latin : 4 heures de version, dans un big amphi, au coude à coude sur une tablette de 29,7 cm de largeur (je le sais, y'a tout juste la place de mettre une feuille)... et après VACANCES !!!

17 décembre 2008

Où est passé le subjonctif ?!

Hier, assez tard, à la télé.

Une émission débile, voyeuriste.

J'aime bien. Ca me fait rire tous ces gens qui viennent exposer leur vie, rire jaune, même si mon copain m'engueule quand je regarde ce genre de programme sous prétexte que ça rend pas intelligent !

Hier j'ai fait un constat : les gens ne savent pas parler français !!! Je ne vous parle pas de la concordance des temps au passé, avec imparfait du subjonctif et tout le tralala (même mon prof de latin tolère qu'on ne l'applique pas à la lettre). Non, je vous parle de phrases simples ! Les deux qui m'ont le plus choquée hier sont : "il faut qu'on fait vite" (à l'entrée d'un supermarché) et "j'veux qu'ils sont en bonne santé" (en parlant de gamins qui prennent leur repas). Je ne comprends pas comment on peut parler naturellement comme ça, ou plutôt je ne comprends pas passé un certain âge !

Je ne sais pas si je suis trop dure, je n'ai pas l'intention de traumatiser mes élèves quand j'en aurai, mais j'aimerais qu'ils soient capables de s'exprimer correctement pour se faire entendre et comprendre de n'importe qui...

30 décembre 2008

Des nouvelles, des nouvelles

En ce moment ce que je me dis c'est "vivement que je travaille !"
Ce n'est pas que j'ai hâte que les vacances s'achèvent pour retourner à la fac, loin de là, il faut voir cette réflexion de plus haut : vivement que je rentre dans la vie active !
Pour être franche, j'en ai marre des études, j'ai vraiment envie d'avoir mon boulot, ma maison, ma famille etc.
J'ai toujours été bonne élève, je me suis toujours bien sentie à l'école (sauf peut-être en khâgne...), j'aime les études que je suis, elles m'intéressent... mais j'en ai marre de passer mon temps à aller en cours, faire mes devoirs, réviser, penser aux concours etc.
Et dire qu'il me reste encore au moins 2 ans à faire... je me sens pourtant capable d'être prof, j'ai plein d'idées d'ailleurs.

Là, je suis en vacances, j'ai un boulot monstre à faire, révisions, lectures, et pourtant je n'ai absolument rien foutu (comme d'hab je vais sauver les meubles en bossant comme une maladade les quelques jours avant les examens). Ca fait 3 ans que je ne lis plus que pour mes études, des classiques en tous genres. Cela me plait, je prends souvent du plaisir à les lire, mais je n'y trouve jamais de détente. Les seuls livres que j'ai lus uniquement par plaisir étaient Harry Potter 7...et un livre qu'on m'a offert à Noel cette année (qui fera d'ailleurs l'objet d'un prochain post).

Je sens déjà la fin des vacances approcher, alors qu'il reste...5 jours (pas tant que ça en fait)... j'ai pas envie de rentrer et en même temps j'ai envie d'y être déjà pour être débarassée !

30 décembre 2008

Livre de Noel : l'Alliance des Trois

J'ai eu un livre en cadeau : l'Alliance des Trois de Maxime Chattam. D'après la couverture (je ne connaissais pas cet auteur) j'ai vite compris que c'était un roman fantastique. Je l'ai lu d'une traite dans la journée.

Au début je me suis dit "encore un roman pour ado à la Harry Potter". Les héros ont 14 ans, ils discutent sur MSN en langage texto, jouent à World of Warcraft, sont fans du Seigneur des Anneaux. Finalement c'est un livre qui accroche bien, et je pense que la "simplicité" du début est voulue, pour mieux montrer l'évolution des héros. Le lecteur familiarisé avec les mondes de J.R Tolkien, de J.K Rowling, avec les jeux de rôles y trouvera de multiples échos. J'ai aussi trouvé, sans trop en dévoiler, des ressemblances avec le film "Je suis une légende" et même avec "X-Men". J'attends le tome 2 avec moins d'impatience que pour les tomes d'Harry Potter, mais avec impatience quand même !

De mon point de vue de future prof, c'est un livre que j'aimerais faire étudier à mes élèves. Je pense que j'aurai aimé le faire quand j'étais au collège. Il offre de nombreux points de vue sur le monde actuel, l'écologie, les technologies, les codes de la société, mais il contient aussi des références mythologiques, des réflexions sur les relations humaines et sur l'adolescence.

Si vous connaissez ce roman, si vous avez un avis, une impression à nous faire partager, les commentaires sont là pour ça !

1 janvier 2009

Passe-temps sur internet

En règle générale, j'ai beaucoup de choses à faire, entre la fac et l'appart, entre études et tâches ménagères (pas forcément désagréables quand il s'agit de cuisine d'ailleurs !)

Mais, en règle générale je m'accorde toujours ma petite demi-heure internet durant laquelle je :

- participe au jeu en ligne de "tout le monde veut prendre sa place"

- fais combattres mes quelques brutes dans l'ordre de leur puissance

- regarde si mes croque-monsters ont bien réussi leurs contrats

- consulte les nouveautés sur VDM

- visite tous les blogs de profs classés dans mes favoris, et laisse quelques commentaires à l'occasion

- visite aussi le blog de Pénélope Bagieu "Ma vie est tout à fait fascinante" + "Mon beau sapin" dernièrement

- me désespère devant l'absence de commentaires sur mon blog

- fais un tour sur l'intranet de ma fac, des fois qu'il y aurait un prof absent (ça n'est jamais arrivé, je vous rassure)

1 janvier 2009

(Bonnes) résolutions

Trucs à faire de préférence cette année :

- avoir ma licence de lettres classiques du premier coup (sans session de rattrapage !)

- trouver un p'tit boulot pour mai/juin, histoire de me faire un peu d'argent de poche tout en profitant de mes vacances en juillet/août (festoches de musique, glandouille etc.)

- perdre 3 kilos > je me fixe un objectif réalisable

- alimenter ce blog régulièrement

- trouver un sujet de master (si vous avez des idées c'est le moment)

- ne pas oublier de souhaiter l'anniversaire de mes parents (ça fait 2 fois que je les loupe, pas parce que je n'y pense pas, mais parce que je ne sais jamais quelle est la date du jour!)

- gagner au loto (encore faudrait-il que j'y joue)

- trouver une Wii (ou trouver 300 euros, ça m'irait aussi)

- me mettre un peu sérieusement au wistle irlandais (parce que pour l'instant je sais jouer à peu près 2 morceaux, et encore...)

- venir relire ce post de temps en temps pour me rappeler toutes ces bonnes intentions !!

BONNE ANNEE !!!

7 janvier 2009

Proust et Mac Donald (article NON SPONSORISE)

   Depuis plus d'un an déjà, je vis en ville, loin de chez moi, pour mes études. Aujourd'hui, comme à chaque fois que les vacances s'achèvent, la perspective d'un long et pénible trajet en voiture se profile, ajoutant à mon humeur triste une profonde lassitude. Comme nous étions en route, et comme il nous restait encore près de 100 kilomètres à parcourir, le conducteur de la voiture, apercevant au loin l'enseigne jaune si reconnaissable, me proposa de s'arrêter pour prendre un cheesburger. Je refusai d'abord, à la fois pressée d'en finir avec ce voyage et pensant à ma ligne et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Il s'engagea sur la voie du McDrive, et passa la commande à travers l'interphone crachotant.

Un employé nous tendit enfin un sac, avec à l'intérieur ces petits sandwichs ronds enveloppés dans un papier gras. Et bientôt, machinalement, accablée par les heures de route, je mordis dans mon cheesburger, après l'avoir doucement sorti de son emballage, auquel le fromage fondu le tenait collé.

Mais à l'instant même où la bouchée chaude et tendre toucha mon palais, je tressaillis, attentive à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahie, isolé, sans la notion de sa cause. Il m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse : ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingente, mortelle. D'où avait pu me venir cette puissante joie ?

Je sentais qu'elle était liée au goût du cheesburger, dont le pain moelleux à l'extérieur et si délicatement grillé à l'intérieur révélait sa saveur légèrement sucrée après quelques bouchées. La sauce tomate se mêlait au fromage fondu, ce qui provoquait une sensation troublante, l'acidité de l'une s'accordant parfaitement avec la douceur de l'autre. Lorsque l'on mord dans un tel sandwich, les dents rencontrent successivement des couches fondantes et croquantes. Finalement, une rondelle de cornichon, ce cornichon si particulier que je n'ai jamais rencontré qu'ici, cède avant d'offrir à notre gourmandise toute la générosité de la viande encore à peine chaude.

La joie que me provoquait ce cheesburger était donc liée à son goût unique, mais pas seulement. En effet, la petite fille que j'étais encore il n'y a pas si longtemps connaissait déjà ce goût, et c'était son plaisir à elle qui s'exprimait à ce moment-là. A Mac Donald je savourais alors l'excitation de pouvoir manger avec les doigts sans me faire gronder, ce sentiment de faire quelque chose d'exceptionnel, un peu interdit, en compagnie des parents complices. Tout à coup des moment familiaux resurgissaient dans mon esprit : ces jours de Noël où on allait à MacDo après avoir vu, au cinéma, le traditionnel dessin-animé de Walt Disney. Ce cheesburger, c'était exactement le même que dans le Happy Meal de mon enfance.

13 janvier 2009

Comment lire

J'ai trouvé ce questionnaire chez le Bloub, ça m'a donné envie d'y répondre à mon tour !

Plutôt corne ou marque page?
Pour tous les livres qui ne m'appartiennent pas, bien sûr pas de corne !Quand j'étais plus jeune, je cornais souvent les pages de mes livres... en même temps cela n'avait pas beaucoup d'incidence car en général je dévorais mes livres en une journée, une plutôt une nuit. Je n'ai d'ailleurs jamais autant lu que lorsque j'étais en primaire et au collège. Aujourd'hui je me retiens de corner mes pages, mais je me l'accorde parfois si le papier est très fin et que la pliure ne marquera pas trop. Les marque-pages, j'ai bien essayé, mais j'y arrive pas. J'en ai eu des beaux, j'en ai fabriqué, des beaux aussi, mais je ne peux pas m'empêcher de les machouiller pendant que je lis et ils ne font jamais long feu ! je m'arrange donc pour retenir la page à laquelle je m'arrête pour la fois suivante, quitte à relire quelques pages en trop.

As tu déjà reçu un livre en cadeau ?
Très souvent ! A l'époque des goûters d'anniversaire, mes copains qui savaient que j'aimais lire se ramenaient toujours avec un bouquin (ah, la série des Chairs de Poule !). Parfois, j'en demande (voir article précédent avec Barjavel). Depuis quelques années, mes grands-parents m'offrent systématiquement un "beau livre" (ex. le Larousse des religions). En 2008, pour vous donner une idée, voici les livres que j'ai reçus : Le Livre des Fées Séchées de Lady Cottington (par mon chéri),
Petite anthologie des mots rares et charmants de Daniel Lacotte, La légende du Graal dans les littératures européennes, L'Alliance des Trois de Maxime Chattam. L'an dernier j'avais reçu de ma soeur des livres de cuisine.

J'ai même reçu un livre en cadeau par ma maîtresse d'école en CM1 ! La classe avait participé à la Dictée des Dicos D'Or, et comme je l'avais bien réussie (sauf une faute à "carotte" qui m'a traumatisée, alors que j'avais bien écrit "chrysanthème"), elle avait laissé éclater sa joie et m'avait laissée croire que je serai sélectionnée pour concourir au niveau départemental. Sauf que d'autres ont été meilleurs que moi ! Pour se faire pardonner de cette fausse joie qu'elle m'avait faite, elle m'a offert un petit livre sur l'art dans l'Antiquité romaine (comme quoi, elle avait été visionnaire !)

Lis-tu dans ton bain?
Bin déjà, je n'ai qu'une douche (donc lire sous la douche, pas top). Chez mes parents il y a une baignoire, mais comme je déteste avoir la peau fripée par l'eau chaude (comme dans Amélie Poulain), je ne pense pas être capable de rester dans le bain assez longtemps pour faire autre chose que me laver !

As tu déjà pensé à écrire un livre?
Oui, j'aimerais beaucoup, mais je n'ai pas d'idée ! En primaire et au collège, j'adorais les rédactions. Au lycée, j'écrivais des petits textes que je faisais parfois passer dans le journal des élèves. Ca pouvait parler du bonheur de manger un pain au raisin, ou de mon indignation amusée face à la folie de Noël et des parents qui gâtent leurs enfants. Si vous avez des trucs pour trouver l'inspiration, c'est le moment de vous lâcher !

Que penses tu des séries de plusieurs tomes?
Quand j'étais "jeune", j'ai lu tous les classiques : Comtesse de Ségur, Enid Blyton etc. Chez France Loisir, il y avait une série qui s'appelait "Anne d'Avonlea" (je découvre d'ailleurs avec stupeur que ça existe en manga !). A chaque période de vacances, j'en avais un nouveau ! Ensuite il y a eu Harry Potter, que j'ai suivi de près car à l'époque, j'avais le même âge que le héros. Après, les tomes mettaient 2 ans à sortir, mais j'ai acheté et lu tous les volumes ! Ca s'arrête là! Le Seigneur des Anneaux, je n'ai jamais pu le lire. C'est tellement dense qu'il faut (du moins dans mon cas) le lire d'une traite, sans interruption. je m'y suis mise plusieurs fois, j'en ai lu une bonne partie avec plaisir, mais après m'être arrêtée quelques jours, je n'ai pas réussi à reprendre.

As tu un livre culte?

Mon bon vieux Bescherelle de conjugaison, et mon bon vieux Larousse (qui était mon livre de chevet à une période : je voulais toujours l'avoir à portée de main dans le cas d'un mot inconnu).
Plus sérieusement, peut-être le tout premier de j'ai lu, tout seule comme une grande. Les Malheurs de Sophie, j'étais en CP. Sinon, certains Barjavel, comme l'Enchanteur et la Nuit des Temps. J'ai beaucoup aimé Corps et âme de Frank Conroy, mais on ne peut pas vraiment parler de livre culte.

Aimes tu relire?
Non, ou alors à plusieurs années d'intervalle, quand j'ai tout oublié !

Aimes tu parler de tes lectures?
Ca n'est pas de que je n'aime pas, mais souvent je suis frustrée de ne pas réussir à formuler ce que j'ai ressenti à la lecture, ou déçu de voir que mon interlocuteur n'est pas touché par les mêmes choses. En 1ere, quand j'ai fait découvrir à une amie l'Enchanteur, elle l'a adoré et en parlait à tout le monde et à tout bout de champ comme SON livre préféré, elle discourait sur Barjavel à tire l'arigot, j'étais jalouse qu'elle m'ait "piqué" MON auteur et MON livre (c'est très con, mais elle avait une façon d'attirer l'attention sur elle qui m'exaspérait, je m'en rends compte à présent).

Comment choisis tu tes livres?
En ce moment, et depuis 3 ans, je suis les listes fournies par mes profs en début d'année ! Petite, je lisais tout ce qui me tombait sous la main, jusqu'à épuisement de la bibliothèque familiale. Je traînais aussi au rayon livres quand mes parents faisaient les courses, et souvent ils me laissaient prendre un livre de poche à 10F.

Le bouche-à-oreille marche bien, je suis les conseils de mes amis. Et puis bien sûr, je peux être attirée par un titre. Ca a particulièrement bien marché avec "Moi, Christianne F. 13 ans, droguée, prostituée..." J'avais moi aussi 13 ans à l'époque et ma mère n'avait pas voulu que je l'achète... parce qu'elle l'avait déjà à la maison ! Mes parents ne m'ont jamais empêchée de lire ce que je voulais. J'ai même lu la bicyclette bleue en 5e, je me rappelle que ma prof de français de l'époque a essayé de m'en détourner en me disant que "c'était un peu trop compliqué pour mon âge".

Je me méfie des couvertures trop colorées et tape-à-l'oeil.

Dans le cas des classiques (Corneille, Molière, Balzac, Cicéron et Cie, je me fie au dossier qui accompagne l'oeuvre, et au prix si les éditions sont équivalentes)

Une lecture inavouable?
Ca ne me vient pas. Ars Amandi, d'Ovide ? (sans blague, y'a des passages hard)

Des endroits préférés pour lire?
Mon pieu ! avec plein d'oreillers !

Un livre idéal pour toi serait:
Quelque chose qui mêlerait Histoire (surtout Moyen-Age) et histoireS, légendes, humour, références à d'autres livres. Quelque chose d'assez long, mais divisé en chapitre assez courts. Avec une préface de Giono ? (Je dis ça parce que j'ai un très bon souvenir d'une préface de lui pour une édition de Tristan et Iseult).

Lire par dessus l'épaule?
Non. Je trouve d'ailleurs ça insupportable quand j'en suis la "victime".

Lire et manger?
Oui, quelque chose qu'on peut "piocher" de préférence, genre des céréales (sans lait), ou qu'on peut grignoter, genre une carotte crue. Et pis un grand verre de Coca ou de jus d'orange.

Lecture en musique, en silence, peu importe?
Je déteste le silence absolu. C'est comme pour travailler, je me concentre mieux avec un léger fond sonore (la télé allumée par exemple). La musique oui, mais pas avec trop de paroles, surtout des paroles de je connais, sinon c'est foutu pour la concentration.

Lire un livre électronique ?
Non. Je trouve ça pratique comme outil de travail, mais lire un tel livre d'un bout à l'autre, quelle horreur ! Et puis j'adore toucher le papier, sentir l'odeur du livre, surtout s'il est vieux. J'aime bien aussi écrire dessus (au crayon rassurez-vous), prendre des petites notes dans la marge, souligner des choses...

Le livre vous tombe des mains : aller jusqu'au bout ou pas ?
Non, hors de question ! sauf bien sûr si c'est pour l'école, là... obligée...sauf Colomba de Prosper Mérimée, en 3e, un horrible souvenir !

17 janvier 2009

Huuuum

Mon copain et moi, on vient de s'enfiler (hé! tu penses à quoi, sale pervers!) on vient de s'enfiler disais-je, un superbe Mont D'Or de 480g, accompagné de modestes patates.

Si t'as pas encore goûté, je te conseille vivement de t'y mettre le plus rapidement possible.

Le truc en question, tu l'achètes à l'endroit de ton choix, normalement il est dans une petite boîte en bois. Froid, ça peut se manger à la cuillère tellement c'est coulant. Le mieux (c'est ce qu'on a fait ce soir), c'est de le mettre au four une petite demi-heure, dans sa boîte (c'est fait exprès). Le mieux du mieux, c'est de le laisser dans les braises de la cheminée, mais nous, dans notre studio de 29 m², et bin y'en a pas de cheminée. Après, tu trempes direct tes patates dedans, et ça fait le même effet qu'une fondue, en moins chiant à préparer. Y paraît que traditionnellement, on y met deux gousses d'ail et du vin rouge, mais même tout seul, c'est à tomber. Y paraît aussi que c'est le fromage des amoureux, parce qu'au resto ça se commande pour deux (et puis tu trempes ta patate dans le même pot, c'est romantique) mais celui qui a dit ça je crois qu'il a une forte propension à l'oxymore, vu l'haleine que t'as après. Ou alors ça marche si c'est des amoureux de longue date, pas si c'est le premier rendez-vous hein.

Le seul inconvénient, c'est que maintenant, ça pue les pieds dans tout l'appart qui, je vous le rappelle, fait 29 m². Donc à part passer la nuit dans la salle de bain/placard au choix, je ne vois pas d'autre solution que d'aérer en grand. Il fait approximativement 0° dehors (on est pas à 1 ou 2 près), j'me caille les miches. Mais j'ai bien mangé :)

22 janvier 2009

SNCF bande de !@#*$!

Je ne vais pas parler ici des grêves, ni des retards... je ne prends pas le train assez souvent pour en être victime. Je vais juste vous raconter mon expérience d'il y a quelques jours, alors que j'allais tout simplement acheter des billets pour le lendemain, et pour mon copain (admirez ce splendide zeugma).

Après vérification sur internet, sur le site de la sncf, il pouvait prendre un train à 6h30. Je me rends à une borne automatique, tape sur l'écran tactile la destination...et là, aucun horaire ne s'affiche avant midi. Super pratique quand il y a 3h30 de trajet et qu'on doit être arrivé avant 10h... je recommence donc l'opération, sûre d'avoir trouvé des horaires convenables sur internet. Ca ne marche toujours pas. Je me suis donc résolue à aller au guichet.

J'ai eu de la chance, je suis tombée en "période de moindre affluence", je n'ai fait la queue qu'un quart d'heure. Arrivée en face de mon interlocuteur,je lui demande donc un billet aller-retour pour Pétaouchnok. Pareil, il ne me trouve aucun horaire avant midi.

Moi- c'est bizarre, vous êtes sûr ? sur internet j'en avais trouvé un à 6h30

Lui- vous aviez des correspondances ?

Moi- oui, une, à Tataouine

Lui (Il tapote encore sur son ordinateur) - voilà, c'est bon, mais la correspondance est à Triffouilli-les-oies

Moi (lorgnant sur son écran) - heu oui mais non, là ça me fait arriver à 14h, il faut que j'y sois à 10h.

Lui- ah bin c'est ça pas possible, il faut partir la veille. Et bin, c'est pas facile pour aller à Pétaouchnok

Moi (hinhin je ne pensais pas que c'était si compliqué) - mais la correspondance de j'avais trouvée c'était à Tataouine

Lui (tapote encore) - ok c'est bon, 6h30, arrivée 10h, ça fera 37 euros

Moi- attendez, il me faut aussi le billet retour ! (prévoyante) départ à 14h, une seule correspondance à TrucCity.

Lui- pour le même jour ? (tapote, me trouve le même horaire que j'avais vu sur internet, tout correspond, sauf la gare d'arrivée !)

Moi- vous êtes sûr qu'il arrive à la Gare n°1 ? moi j'avais trouvé Gare n°2.

Lui- oui, c'est Gare n°1.

Moi (pressée d'en finir) - ok c'est pas grave. Ya pas de correspondance entre Gare n°1 et Gare n°2 ?

Lui- non, mais y'a le métro.

Voilà, en résumé, comment j'ai perdu 1 heure de mon temps l'autre jour. JE NE COMPRENDS PAS pourquoi, quand on fait une recherche sur leur site, on trouve direct tout ce qu'on veut, et que quand on va à la gare, les employés n'ont pas la même chose sous les yeux ! Heureusement  que je m'étais renseignée avant d'y aller, sinon je serais rentrée bredouille, vu qu'il n'a rien trouvé avant que je lui détaille les horaires et les correspondances !

21 janvier 2009

Le mercredi...

Hé non, le mercredi n'est pas le jour des raviolis comme le prétend pourtant le l'adage populaire, mais c'est le jour...du lâcher de collégiens dans les rues !!

Quand j'étais au collège dans ma campagne chérie, le mercredi on prenait notre vélo pour aller au marché sur la place du village. On évitait soigneusement le coin où ils faisaient cuire des andouillettes dans une marmite géante (ça schlingue grave), on se marrait quand on rencontrait notre prof d'anglais en survèt', et finalement on échouait à la boulangerie où on s'achetait des bonbons. C'étais le bon temps.

Cet aprem, j'ai été au lavomatic, pauvre de moi (comme aurait dit Alceste ou Andromaque), et j'ai croisé plein d'élèves. Tout un tas de filles, généralement deux par deux, que je soupçonne d'être maxi en 5e vue leur HAUTEUR minuscule. Petites certes, mais elles font tout comme des grandes. Le look déjà : slim + ballerines, la combinaison qui tue, et surtout le sac à main pendant négligemment au bout du coude. Le comportement aussi : portable à la main, s'exclamant à la lecture d'un texto "SA MERE LA P******TE !!!". En pleine rue, effet garanti. Il y avait plein de mecs aussi. Eux par contre, ils faisaient déjà 2m12. Casquette, pantalon baissé, clope au bec. Et surtout ne s'abaissant pas à se décaler d'un centimètre ou deux afin de nous laisser passer, mon caddie surchargé et moi.

Pitié, dites-moi que je n'étais pas comme ça ! 

22 janvier 2009

Nouveau semestre

Je suis rentrée aujourd'hui à la fac, et ça commence mal...

Je vous ferai un article plus détaillé demain, mais sachez déjà que :

- j'ai un emploi du temps pourri de chez pourri

- j'ai (au moins) une prof horrible de chez horrible

- j'ai un prof de latin qui avait l'air génial, mais quand j'ai vu le boulot qu'il nous avait laissé sur l'intranet, je l'ai tout de suite trouvé moins génial

- il parait que 44% du groupe de TD auquel j'appartiens a foiré le partiel de grammaire

- il faut que je lise pour jeudi prochain un pavé d'Aragon que j'ai commandé la semaine dernière à la Fnac et qui n'est toujours pas arrivé

24 janvier 2009

Rien ne va, ou presque (1)

1- Emploi du temps pourri de chez pourri :

le lundi et le jeudi, j'ai un TD de 8h à 9h30. Après, j'attends comme une con jusqu'à 12h, et là j'enchaîne les CM jusqu'à 17h. Ensuite, histoire de bien nous dissuader de sécher, j'ai encore un TD de 17h à 18h30, pour couronner le tout... Attendez, on m'informe qu'il y a du changement ! Le lundi, en fait, je vais devoir aller suivre le cours de grec des 2e année (un grand merci à mon prof de khâgne qui n'a pas voulu valider mon équivalence...) qui a lieu dans une autre fac, de 10h à 11h30. J'ai le temps de suivre mon premier TD, d'aller choper un tram, puis un métro, de marcher, de suivre ce %@#! de cours, de remarcher, de rechoper le métro, puis le tram, pour arriver à temps pour mon vrai cours de 3e année à 12h. Ce qui me fait, le lundi, une journée non-stop de 8h à 18h30 (j'exagère, j'ai un trou de 13h à 13h30, quand même on n'est pas des bêtes).

Sinon, le mardi j'ai juste un cours de 15h à 17h. J'me plains pas, ça me laisse du temps pour bosser, et ce cours vaut le coup en plus, avec un prof super. Le mercredi, journée de fac classique 10h-17h avec des trous au milieu. Le vendredi cool 10-12h.

Ce qui est un peu chiant c'est qu'ils nous ont tout regroupé : 4h de grec à la suite le lundi (5h30 si je compte celui que je dois suivre en plus), 5h de littérature le jeudi, entre autres...

26 janvier 2009

Rien ne va, ou presque (2)

Tout en mangeant des Golden Grahams, et juste avant de me mettre au travail (pour un DM d'anglais à rendre ce soir), je prends le temps de vous exposer à nouveau l'étendue de mes malheurs universitaires (comment ça Caliméro ?).

2- Une prof horrible de chez horrible :

Après une heure de littérature du XXe siècle avec une prof foldingue (elle a l'air très intéressante, mais trèèès étourdie ! par exemple, elle avait oublié de mettre notre programme en ligne, donc on a su seulement quelques jours avant le début des cours quel livre on allait étudier !), LA prof a débarqué. Apparemment, une partie d'entre nous (nous sommes en tout environ une centaine, avec les lettres modernes) l'avaient eu en TD au premier semestre. Elle a commencé par pousser une gueulante : elle avait corrigé les partiels, et c'était n'importe quoi ! Selon elle, dans SON groupe de TD ça allait encore à peu près, mais sa pauvre collègue était complètement effondrée car 44% des copies étaient ratées. Elle, pour aider sa collègue, avait eu la gentillesse de la soulager de quelques copies. Déjà, ça commence bien, sur un air de "moi je suis une bonne prof, vous êtes des mauvais élèves, mes collègues me doivent tout...

Elle poursuit ses remontrances, ponctuées d'exemples inadmissibles à ces yeux trouvés dans nos copies. Elle nous dit même "si mon fils qui est à la fac m'écrivait des bétises pareilles, il se prendrait une gifle !". Super pour son fils, et super pour nous ! ça veut dire quoi ça ? que si elle en avait le pouvoir elle nous giflerait tous ? que nos parents nous ont mal éduqués ? En tout cas j'ai trouvé ça très prétentieux, comme si elle avait dit "mon fils est meilleur, normal, c'est mon fils"

Juste pour que vous vous représentiez à quel point elle m'est insupportable...c'est une cinquantenaire plutôt bien conservée (si elle est plus jeune, tant pis pour elle), blonde, super fashion habillée en burberry, un air hautain au possible.

Elle commence enfin son cours. Apollinaire, Alcools. A chaque fois qu'elle le peut, elle case un "ça vous le savez depuis le lycée, vous DEVEZ le savoir" (donc elle n'en parle pas). Exemple : "Apollinaire fait appel à de nombreuses mythologies, comme la mythologie biblique mais aussi...? quelle autre mythologie ?" comme personne n'a répondu dans les 15 secondes qui ont suivi, elle a pris la mouche "non mais c'est incroyable, vous DEVEZ SAVOIR CA DEPUIS LE LYCEE ! ALLEZ HOP : APOLLINAIRE  - TAC - LA LAURELEI - TAC - CULTURE - TAC - MYTHOLOGIE GERMANIQUE !!!! IL VA FALLOIR SE METTRE AU TRAVAIL PARCE QUE LA CA NE VA PAS !!!"

Elle se lance dans une étude de "Chantre", célèbre monostyche "Et l'unique cordeau des trompettes marines". Ca commence bien, elle nous dit que marine vient des marins qui jouaient de cet instrument sur les bateaux (alors qu'en fait c'est une déformation de "mariale", car des religieuses l'utilisaient dans leur liturgie). Bref, on la pardonne, Pierre Trichet a commis la même erreur dans son Traité des instruments de musique...en 1640. Elle nous explique que ce monostyche de 8 mots et de 12 syllabes évoque le dessin de l'instrument monocorde. Elle répète plusieurs fois "1 vers, 8 mots, 12 syllabes". Une étudiante pose alors une question "excusez-moi, mais je ne comprends pas..." la prof la coupe déjà "1 VERS, 8 MOTS, 12 SYLLABES. C'EST UN MONOSTYCHE QUI IMITE LE DESSIN DU MONOCORDE" (elle répète exactement la phrase qu'elle venait de dire, mais en s'énervant). La fille "oui...mais vous dites 8 mots, s'il y en avait eu 7 ou 9 ça aurait été différent ?" La prof "mais non ! là je dis 8 mots parce qu'il y a 8 mots c'est tout !!!".

Le seul petit plaisir de ce cours, c'est quand elle nous a raconté qu'une étudiante lui avait un jour "demandé une question". Un étudiant au premier rang (que d'habitude tout le monde trouve lourd parce qu'il intervient sans arrêt) l'a immédiatement reprise "POSER une question". Aaaaa satisfaction...>:-)

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